mardi 07 juin 2016
Raccordement au réseau d’aqueduc
et d’égout sur l’île d’Embarras
Le conseil
municipal souhaite rencontrer le
ministre
Par
Stéphane Martin
Une vingtaine de
personnes, dont la grande
majorité était des résidents de
l’île d’Embarras, se sont
présentées à la séance du
conseil municipal de
Sainte-Anne-de-Sorel de lundi
soir. Ces derniers souhaitaient
en apprendre davantage sur le
règlement les obligeant à se
raccorder au système d’aqueduc
et d’égout de la municipalité.
Certains d’entre eux verront
leur compte de taxes grimper de
plus de 1 800$ par année. (Voir
texte
http://www.soreltracy.com/2016/mai/12m.html
)
Alors
qu’initialement le conseil
souhaitait aller de l’avant dans
le projet dès cet été,
l’opposition effectuée par les
résidents de l’île aura fait
changer la donne. Le processus
nécessaire relativement aux
emprunts pour la réalisation des
travaux a été adopté, mais
souhaitant obtenir une rencontre
avec les autorités
gouvernementales, la
municipalité a choisi de mettre
le projet sur la glace pour la
période estivale.
« Ce soir, nous
avons adopté un avis de motion
qui est un avis d’intention.
Habituellement, la procédure
voudrait qu’à la prochaine
séance il y ait adoption de
règlement, mais à l’assemblée de
début juillet, il n’y aura pas
d’adoption de règlement. L’autre
assemblée est à la fin du mois
d’août. On veut se donner l’été
pour tenter de rencontrer le
ministre des Affaires
municipales et lui exposer le
problème. Les obligations que
nous avons comme municipalité
versus la capacité de payer des
gens. Tout ça dans le but d’en
arriver à une solution qui
pourrait être acceptable par
l’ensemble des résidents de
l’île. Il faut absolument que
chacun s’y mette et que l’on
trouve une solution », explique
le maire, Michel Péloquin.
Aussi,
contrairement à ce qu’il avait
été statué, la municipalité
offre maintenant la possibilité
de remboursement des travaux sur
une période de 40 ans.
« Au
départ, on parlait de 25 ans.
Suite à certaines demandes qui
nous sont parvenues, on a étudié
la possibilité d’étaler les
paiements sur la plus longue
période possible. Suite à
certaines recherches de notre
directeur général, on a constaté
que l’on pouvait étirer selon la
durée de vie des
infrastructures, soit 40 ans
selon le ministère des Affaires
municipales. Ce qui n’empêche
pas qu’un citoyen pourrait faire
affaire avec sa banque et régler
la facture sur le coup, selon sa
capacité de payer », assure
Monsieur Péloquin.
L’attitude du
conseil municipal est rassurante
pour le résident de l’île
d’Embarras et instigateur d’un
mouvement d’opposition au projet
de raccordement d’aqueduc et
d’égout.
« Je suis satisfait pour
l’instant, car le projet est sur
la glace d’une certaine façon.
On a gagné du temps, il reste
maintenant à voir la suite des
choses », commente
Félix Doyon.
Il faudra donc
patienter jusqu’à la fin du mois
d’août pour connaître le
dénouement de l’affaire.
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