lundi 21 mars 2016
Primeur
Pas de musée
bateau pour l’Iroquois
Par
Stéphane Martin
Le rêve vient de
prendre une autre tournure pour
ceux qui souhaitaient le retour
au bercail du
destroyer l’Iroquois en terre
soreloise. L’état du bateau ne
permet pas de faire un musée tel
qu’il était envisagé au départ
par
Denis Saint-Martin, Germain
Martin, Guy Durand et René
Cournoyer.
C’est à la
mi-janvier que ces derniers ont
reçu la mauvaise nouvelle de la
part de l’Armée canadienne.
« C’est
dommage tout ça ! L’Armée était
très enthousiaste face à notre
projet, cependant le bateau est
beaucoup trop magané et il
serait trop dispendieux de le
ramener dans un état acceptable.
On parle ici de plusieurs
millions de dollars. Il y a des
endroits, comme sur les
passerelles, où c’est carrément
du plywood qui empêche les gens
de tomber dans un trou. Le
destin de l’Iroquois est scellé,
il part pour le convoyeur à
scrape », commente
Guy Durand.
La seule
consolation de ce dernier est
que l’Armée est d’accord pour
leur donner certaines pièces du
navire qui pourraient
éventuellement être exposées à
la population.
« Nous
avons la possibilité de ramener
des souvenirs intéressants pour
la population. Les ancres, les
armoiries et d’autres pièces
d’artillerie. Actuellement on
monte une liste et on tente de
voir avec la Ville où l’on
pourrait exposer le tout »,
ajoute Monsieur Durand.
«
Ce n’est pas du tout le même
projet que ce que l’on
envisageait au départ. Au moins,
le bateau n’ira pas ailleurs, si
une autre ville l’aurait
ramassé, là on se serait battu.
Notre but premier était de
préserver le savoir-faire de
notre région ».
Guy Durant
insiste sur le fait que la
corporation n’est pas dissoute
et qu’ils sont ouverts à
d’autres projets moins onéreux.
Rappelons que le NCSM iroquois a
été mis hors service le 1er mai
au cours d’une cérémonie à
Halifax, en Nouvelle-Écosse. Sa
construction a débuté au
chantier naval de Marine
industries le 15 janvier 1969
pour un lancement le 28 novembre
1970.
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