vendredi 11 novembre 2016
Le MÉMO-MAMO
de la Société canadienne du
cancer : un classique de Noël
pour la santé des femmes!
Saint-Hyacinthe,
le 10 novembre 2016 — Pour Noël,
la Société canadienne du cancer
et Lise Dion, porte-parole de la
campagne du Mémo-mamo, invitent
une fois de plus les Québécoises
à se procurer le Mémo-mamo, un
outil éducatif qui illustre
l’efficacité de la mammographie.
« Les femmes âgées de 50 à 69
ans sont invitées à passer une
mammographie à tous les deux
ans, déclare Johanne Delage,
ambassadrice régionale de
Richelieu-Yamaska de la campagne
Mémo-mamo de la SCC. Le Mémo-mamo
est non seulement joli, mais il
démontre clairement que la
mammographie est la méthode la
plus fiable pour détecter un
cancer du sein, le cancer le
plus répandu chez les femmes.
J’invite toutes les femmes de la
région de Richelieu-Yamaska à
participer au Programme
québécois de dépistage du cancer
du sein, un geste qui pourrait
leur sauver la vie! »
Le Mémo-mamo est un porte-clés
décoratif composé de deux perles
de tailles différentes. La
grosse perle blanche, de la
taille d’une pièce de 25 cents,
représente la bosse généralement
détectée par une femme
elle-même. La petite perle rose
représente le type de lésion
pouvant être décelée à l’aide de
mammographies régulières, et qui
peut être aussi petite qu'une
tête d’épingle.
Un cadeau pour les fêtes qui
peut sauver des vies!
Du 17 novembre 2016 jusqu’au 9
janvier 2017, les pharmacies
Jean Coutu du Québec vendront le
Mémo-mamo de la SCC au coût de 5
$ chacun au comptoir des
ordonnances. Tout l’argent
recueilli sera remis à la SCC.
Il sera aussi offert au bureau
régional de Richelieu-Yamaska de
la SCC au 446, avenue
Saint-Joseph à Saint-Hyacinthe.
« Une mammographie est une
faible dose de rayons X
administrée dans la région des
seins. La radiographie permet de
déceler des changements qui sont
trop petits pour être palpés par
une femme et même un médecin.
Lorsque le cancer du sein est
diagnostiqué et traité dès le
début, le choix des traitements
est plus grand, ces derniers
sont moins agressifs et les
chances de guérison sont
meilleures. Ils peuvent même
atteindre près de 100 pour cent
dans certains cas », souligne
Dominique Claveau, directrice
adjointe, Prévention du cancer
et promotion de la santé, SCC –
Division du Québec.
Fiche d’information – novembre
2016
Mémo-mamo de la Société
canadienne du cancer
Le porte-clés Mémo-mamo en bref
:
• À ce jour, plus de 145 000
Québécoises se sont procuré le
Mémo-mamo de la Société
canadienne du cancer (SCC).
Attaché à un sac à main ou
utilisé comme porte-clés, le
Mémo-mamo accroche l’œil et
favorise la discussion sur
l’importance de la mammographie.
• Plus de 15 000 professionnels
de la santé (médecins,
infirmières, technologues)
utilisent régulièrement le Mémo-mamo
pour expliquer aux femmes de 50
à 69 ans l’efficacité de la
mammographie comme mode de
dépistage du cancer du sein.
• Grâce au partenariat avec le
Groupe Jean Coutu (PJC) inc.,
plus de 725 000 $ ont été versés
à la Société canadienne du
cancer depuis 2009.
Cancer du sein en bref :
• Huit cancers du sein sur dix
touchent des femmes de 50 ans et
plus.
• Une femme sur neuf risque
d’être atteinte d’un cancer du
sein au cours de sa vie. C’est
le cancer le plus fréquent (26 %
de l’ensemble des nouveaux cas
de cancer chez les femmes) et le
deuxième plus meurtrier, après
le cancer du poumon, chez les
femmes.
• En 2016, au Québec, on estime
qu’environ 6300 femmes (25 700
Canadiennes) recevront un
diagnostic de cancer du sein et
qu’environ 1300 mourront de
cette maladie (4900 au pays).
• Le taux d’incidence du cancer
du sein et le taux de mortalité
dû à ce cancer sont tous deux à
la baisse. Dans le cas du taux
de mortalité, la réduction est
considérable : une baisse de 44
% depuis le sommet de 1986.
• Ce repli serait dû à un
diagnostic plus précoce grâce au
dépistage par mammographie et à
l’accessibilité à des
traitements plus efficaces.
• La survie nette à cinq ans du
cancer du sein se situe à 87 %.
Ce taux grimpe à presque 100 %
quand la tumeur est détectée au
début de la maladie (stade 1).
Avantages d’adhérer au Programme
québécois de dépistage du cancer
du sein (PQDCS)
• Au Québec, toutes les femmes
âgées de 50 à 69 ans reçoivent
une lettre leur offrant la
possibilité de participer au
PQDCS. Dans le cadre de ce
programme, elles sont invitées
à passer gratuitement une
mammographie de dépistage
(radiographie des seins) une
fois tous les deux ans entre 50
et 69 ans. Une lettre est
envoyée chaque fois qu’il est
temps de passer une nouvelle
mammographie.
• Le PQDCS s’adresse aux femmes
à risque dit moyen, c’est-à-dire
qui ne présentent pas de
symptômes, ni de facteurs de
risque autres que leur âge.
• Toutes les femmes qui passent
une mammographie dans le cadre
du PQDCS reçoivent à la maison
une copie du rapport des
résultats. Un centre de
coordination veille à ce que le
médecin de chacune des femmes
reçoive les résultats de la
mammographie et que les examens
complémentaires soient prescrits
si le radiologiste le juge
nécessaire.
• Les femmes qui n’ont pas de
médecin de famille peuvent
passer une mammographie en se
servant de la lettre comme
prescription et elles sont
automatiquement dirigées vers un
médecin si un suivi est requis.
• Dans 10 % des cas, des examens
complémentaires (autres
radiographies, échographie ou
biopsie) sont nécessaires pour
vérifier s’il y a vraiment
anomalie. Toutefois, une
mammographie anormale ne veut
pas nécessairement dire qu’il y
a présence d’un cancer. Dans 95
% des cas, le résultat des
examens complémentaires est
normal.
• Les centres de dépistage
désignés du PQDCS sont soumis à
des normes rigoureuses de
qualité.
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