Le Parti
Québécois souligne la Semaine
des proches aidants
Sorel-Tracy, le 11 novembre 2016
– Le porte-parole du Parti
Québécois pour les aînés et en
matière de lutte contre la
pauvreté, de lutte contre
l’intimidation, et d’économie
sociale et solidaire, Harold
LeBel, son collègue Dave
Turcotte, porte-parole en
matière de services sociaux,
ainsi que Sylvain Rochon, député
de Richelieu, ont souligné la
Semaine nationale des proches
aidants, qui s’est tenue du 3 au
9 novembre.
Ils remercient
chaleureusement ces milliers de
Québécoises et de Québécois qui,
avec générosité et dévouement,
s’engagent à améliorer le
quotidien d’un proche aux prises
avec une perte d’autonomie,
contribuant ainsi à son
bien-être et à sa santé. De
plus, les députés ont rappelé
que le gouvernement a brisé
plusieurs promesses dans ce
dossier, et réclamé qu’il
améliore les mesures
d’accompagnement destinées aux
proches aidants.
« Le
Parti libéral avait promis
d’investir 5 M$ supplémentaires
par année, pendant 5 ans, pour
le développement ou la
consolidation de services
destinés spécifiquement aux
proches aidants. Où sont passées
ces sommes? Par ailleurs, nous
ne pouvons ignorer la
protectrice du citoyen
lorsqu’elle répète que les
actions en matière de soutien à
domicile sont insuffisantes.
Selon elle, les services offerts
ne correspondent pas aux
besoins; le gouvernement doit
entendre son appel »,
a insisté Sylvain Rochon.
De son côté, Dave Turcotte se
dit très inquiet des
conséquences des politiques
d’austérité du gouvernement
libéral sur celles et ceux qui
épaulent un proche.
« Il
faut que ça cesse. Les proches
aidants donnent un sérieux coup
de main à la société, ils sont
essentiels; mais qui les
soutient, eux? Ils ont besoin de
répit, de services, de
ressources, de reconnaissance.
En cette semaine nationale qui
leur est destinée, je souhaite
que le gouvernement ait réfléchi
aux moyens de mieux les
accompagner », a-t-il
déclaré.
Au Québec, on estime à plus de
300 000 le nombre d’aidants
d’aînés. L’organisme L’Appui
national estime que ces
personnes connaissent mal les
services mis à leur disposition
et ne savent pas à qui
s’adresser. Elles ont notamment
besoin d’aide au quotidien, de
répit à faible coût et d’être
mieux informées.
« Je
salue le fait qu’on prenne une
semaine pour dire merci aux
proches aidants. Ce sont des
travailleurs acharnés.
Toutefois, les groupes
d’économie sociale et de
maintien à domicile, qui leur
viennent en aide, comme c’est le
cas ici pour l'Association des
Aidants Naturels du
Bas-Richelieu, sonnent l’alarme.
Les besoins des aînés, par
exemple, vont croissant; il faut
par conséquent investir plus
d’argent. Prendre soin des
personnes les plus vulnérables,
c’est un devoir », a
conclu le député de Richelieu.
SOURCE : Bureau
du député de Richelieu |