« Payer 1500$
pour avoir accès au premier
ministre Trudeau ou à ses
ministres: inacceptable! »
- Louis Plamondon
Ottawa, le 22
novembre 2016 –
«
Vendre aux plus riches l’accès
direct aux ministres et même au
premier ministre, c’est pas
parce que c’est légal que c’est
moral. C’est cynique et ça remet
en cause l’intégrité de toute la
classe politique. Il faut mettre
fin à toute apparence de
conflits d’intérêts en
rétablissant le financement
public des partis politiques »,
a déclaré Louis Plamondon.
Le Globe and Mail
révélait mardi qu’en mai
dernier, des hommes d’affaires
chinois avaient pu rencontrer le
premier ministre Justin Trudeau
en échange d’une contribution de
1 500 $ à son parti. Plus tôt ce
mois-ci, c’était le ministre des
Finances Bill Morneau qui
rencontrait des lobbyistes d’une
pharmaceutique dans un cocktail
à 500 $ l’entrée. C’est la
ministre de la Justice Judy
Wilson-Raybould qui avait lancé
le bal au printemps dernier en
participant à une activité de
financement au profit des
libéraux.
La soirée était
organisée par une prestigieuse
firme d’avocats dont l’un des
partenaires était lobbyiste au
ministère de la Justice à peine
48 heures avant l’événement.
Les partis
politiques fédéraux recevaient
un financement public selon le
nombre de votes reçus jusqu’à ce
que les conservateurs abolissent
cette mesure en 2011. Les
libéraux de Justin Trudeau
refusent de rétablir le
financement public des partis,
faisant valoir que les règles
canadiennes sont parmi les plus
strictes au monde. Louis
Plamondon n’est pas de cet avis
: « Au
Québec, non seulement il y a un
financement public des partis
politiques, mais en plus, on a
réduit le montant maximal des
contributions. Le
résultat, c’est que ce sont des
militants et des contribuables
qui financent les partis
politiques, pas les élites qui
essaient de promouvoir leur
agenda personnel. »
« Les
amis des libéraux ne signent pas
leurs gros chèques pour rien. Il
faut les tenir le plus loin
possible de la table de décision
pour que la population puisse
avoir confiance en ses
institutions », a
conclu le député bloquiste de
Bécancour—Nicolet—Saurel.
Source:
bureau du député Louis Plamondon |