Mini-budget
Morneau :
«
Rien de neuf pour le Québec »
- Louis Plamondon
Sorel-Tracy, le 2
novembre 2016 – Le député de
Bécancour—Nicolet—Saurel, Louis
Plamondon, dénonce l’évacuation
totale des priorités immédiates
du Québec dans la mise à jour
économique des libéraux
fédéraux.
«L’essentiel de cette mise à
jour économique, c’est ce qu’on
n’y retrouve pas. Il n’y a
pratiquement pas de nouvel
argent avant cinq ans. Le
gouvernement promet monts et
merveilles dans une décennie,
mais c’est de la pure
spéculation », a
déclaré M. Plamondon.
«
Pendant ce temps, dans le vrai
monde, nos malades n’en ont pas
fini avec les patates en poudre
parce que les libéraux
reprennent les coupes de Harper
dans les transferts en santé.
Dans le vrai monde, toujours pas
un nouveau sou dans le transfert
en éducation, rien pour corriger
la coupe de 120 millions aux
étudiants. Bombardier continue
d’attendre. Nos
producteurs laitiers et
fromagers continuent de
s’inquiéter des conséquences du
libre-échange avec l’Europe, eux
qui sont déjà au bout du rouleau
à cause du lait diafiltré.
Il n’y a rien de neuf pour le
Québec », a-t-il
déploré.
Le mini-budget
Morneau met de l’avant un plan
d’infrastructure de 81 milliards
d’ici 2027-2028. Toutefois, les
cinq prochaines années ne
verront que 8 % des nouvelles
sommes proposées, la vaste
majorité étant ventilée à partir
de 2024-2025. En somme, le
gouvernement se contente
d’actualiser ses chiffres et
annonce l’intention de créer une
banque de développement des
investissements. Le gouvernement
confirme également qu’il coupera
la hausse des transferts en
santé à 3 % jusqu’en 2022,
plutôt que les 6 % que demande
Québec.
« Ce
qu’il faut retenir, c’est qu’on
ne verrait pas la couleur des
milliards des libéraux avant
deux autres élections. Ce sont
des promesses électorales
déguisées en stratégie. Ils nous
montent un beau grand bateau
pendant qu’au Québec, tout le
monde sait qu’en santé et en
éducation, les besoins sont
criants. Tous les députés à
l’Assemblée nationale, tous
partis confondus, ont exigé que
le fédéral réinvestisse
immédiatement en santé, mais le
gouvernement Trudeau tourne le
dos à nos malades »,
a expliqué M. Plamondon.
« Le
directeur parlementaire du
budget nous a prouvé que les
libéraux ont de la marge de
manoeuvre financière. En faisant
un pied de nez au Québec sur les
transferts, le gouvernement
Trudeau choisit consciemment
d’aller à l’encontre des
priorités des Québécoises et des
Québécois. C’est le coût de
notre appartenance à la
fédération canadienne »,
a-t-il conclu.
Source:
bureau du député Louis Plamondon |