jeudi 06 octobre 2016
Un groupe
intéressé par l’acquisition de
l’église Marie-Auxiliatrice
Par Annie
Bourque
Un groupe de
Sorelois manifestent un intérêt
pour l’acquisition de l’église
Marie-Auxiliatrice, située sur
le boulevard Marie-Victorin,
dans le secteur de Tracy.
Claude Imbeault est
le porteur du projet
concernant
l’acquisition de
l’église
Marie-Auxiliatrice.
Crédit : Stéphane
Martin |
« La
bâtisse pourrait servir aux gens
qui en ont besoin. On pourrait y
présenter des conférences,
pièces de théâtre, concerts,
chorale, spectacle de danse, »,
énumère Claude Imbeault, qui se
nomme « porteur temporaire du
projet » en attendant la
formation d’une fondation à but
non lucratif et la création d’un
conseil d’administration.
Une rencontre
s’est tenue la semaine dernière
avec les marguillers, des
représentants de la MRC
Pierre-de Saurel et des
dirigeants de d’autres
organismes.
« On se
donne jusqu’en janvier prochain
pour concrétiser le projet »,
relate-t-il.
Entretemps, M. Imbeault a
l’intention d’aller présenter
son projet aux responsables du
diocèse de Saint-Hyacinthe. Une
rencontre est prévue dans la
semaine du 17 octobre.
« Pour
nous, c’est une façon de
protéger la bâtisse sur le plan
patrimonial et elle pourra
servir à la communauté. »
Prix de 279 000$
En mai dernier, le chanoine
Gérald Ouellette a annoncé que
les églises de
Marie-Auxiliatrice et St-Gabriel
Lalemant sont à vendre. Le prix
est d’environ 279 000 $.
M. Imbeault estime que des
travaux seront nécessaires pour
transformer l’église. On devra y
installer par exemple un rideau
de scène. L’acquisition comprend
aussi le sous-sol de l’église et
les 18 appartements du
presbytère.
Implication du privé
Le conseiller du quartier, Yvon
Bibeau est au courant de
l’intérêt d’un groupe pour
l’achat de l’enceinte
religieuse. Avec sagesse, il
décrit la situation qui reflète
la réalité de nombreuses villes
du Québec.
« On a
construit des cathédrales à
gauche et à droite dont la
population s’enorgueillissait.
Aujourd’hui, on est obligé de
les fermer, de les démolir ou de
les revitaliser pour d’autres
vocations. »
Il y a une réflexion à
entreprendre sur leur avenir,
croit-il.
« Le privé peut
éventuellement faire sa part. »
Le SorelTracy Magazine
a reçu une information à l’effet
que les centres funéraires
auraient pu être intéressés par
l’achat de l’une ou l’autre des
églises. Qu’en est-il au juste ?
Le propriétaire du Salon S
Jacques & Fils, Marc Jacques en
a évalué la possibilité.
Cependant, l’investissement est
énorme en raison des nombreux
travaux de réfection. Les frais
d’électricité atteignent des
coûts variant entre 30 000 $ et
35 000 $ par année.
« À la
place, on préfère agrandir nos
bâtisses existantes»,
a commenté M. Jacques.
Déjà trois églises
Dans notre région, trois églises
ont croulé sous le pic des
démolisseurs dont
Saint-Jean-Bosco (2013) et
Saint-Joseph (en 2011) et
Saint-Maxime, en 2003.
À l’heure actuelle, l’église de
Marie-Auxiliatrice et
Saint-Gabriel-Lalemant sont à
vendre. La date butoir pour la
conclusion de la vente est
septembre 2017, a-t-on appris.
En vérifiant avec la paroisse
Marie-Auxiliatrice, on nous
répond qu’il y a encore des
messes, le dimanche matin à 10 h
et les mercredis matin, à 8h30.
Il semble même qu’on assiste à
une recrudescence de fidèles,
nous a-t-on précisé.
Soudainement, les gens prennent
peut-être conscience que leur
église n’est peut-être pas
éternelle...
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