jeudi 15 septembre 2016
Stratégie
maritime
Québec accorde
jusqu’à 125 000 $ pour
l’élaboration du plan de
développement relatif à
l’implantation de la zone
industrialo-portuaire Contrecœur
Varennes
Contrecœur, le 15
septembre 2016 – Le ministre
délégué aux Affaires maritimes,
M. Jean D’Amour, confirme que le
gouvernement du Québec a signé
une entente de collaboration
avec la Ville de Contrecœur, la
Ville de Varennes, la
Municipalité régionale de comté
de Marguerite-D’Youville,
l’Administration portuaire de
Montréal et la Communauté
métropolitaine de Montréal en
vue d’implanter la zone
industrialo portuaire Contrecœur
Varennes. Dans le cadre de cette
entente, le gouvernement
financera jusqu’à 70 % des
dépenses associées à la
réalisation du plan de
développement afférent, et ce,
jusqu’à concurrence de 125 000
$.
La signature de cette entente de
collaboration mènera à la
formation d’un comité local qui
aura notamment pour mandat de
délimiter la zone industrialo
portuaire et de préparer un plan
de développement industriel
comprenant, entre autres, le
repérage des marchés potentiels
et des occasions d’attraction
d’investissements, le tout en
conformité avec les principes de
développement durable.
«
L’implantation de zones
industrielles près des services
portuaires ainsi que
d’infrastructures routières et,
souvent, ferroviaires représente
un avantage compétitif
considérable pour les
entreprises qui s’y installent.
Ce positionnement stratégique
assurera entre autres une
meilleure intégration des
entreprises manufacturières aux
chaînes d’approvisionnement
mondiales, ce qui aura pour
effet d’attirer des
investissements au Québec, en
plus d’accroître nos
exportations », a
indiqué le ministre Jean
D’Amour.
Le plan d’action 2015-2020 de la
Stratégie maritime du Québec
dispose notamment d’une
enveloppe d’intervention de 300
millions de dollars, issue du
programme ESSOR, pour soutenir
des projets d’investissements
privés dans les zones
industrialo-portuaires. Une
somme de 200 millions de dollars
est également prévue par le
ministère des Transports, de la
Mobilité durable et de
l’Électrification des transports
pour soutenir les projets
d’infrastructures portuaires et
intermodales consacrés au
transport des marchandises.
« La
position concurrentielle de la
Montérégie, et par le fait même
celle du Québec, se confirme à
l’échelle nationale et
internationale. J’ai la
certitude qu’avec l’implantation
de la zone industrialo-portuaire
Contrecœur Varennes, nous avons
un solide argument pour
convaincre de jeunes femmes et
de jeunes hommes de choisir un
métier dans le domaine maritime
et de contribuer activement à la
vitalité de la communauté
montérégienne », a
mentionné la ministre déléguée à
la Réadaptation, à la Protection
de la jeunesse, à la Santé
publique et aux Saines habitudes
de vie et ministre responsable
de la région de la Montérégie,
Mme Lucie Charlebois.
« Le
Québec est un endroit de choix
pour investir, et notre
gouvernement veut établir un
réel partenariat Québec-régions.
La Stratégie maritime s’y
emploie, en étant audacieuse et
profitable pour l’emploi, pour
le développement économique de
nos régions et des communautés
et pour la protection
environnementale d’un des plus
beaux cours d’eau du monde »,
a conclu le ministre D’Amour.
Actuellement, le gouvernement du
Québec finalise la signature
d’ententes de collaboration afin
de développer 16 zones
industrialo-portuaires.
L’implantation de telles zones
constitue l’un des axes
d’intervention autour desquels
s’articule la Stratégie maritime
du Québec.
À propos de la Stratégie
maritime
La Stratégie maritime constitue,
tout comme le Plan Nord, une
initiative économique majeure
pour le Québec. Elle vise une
utilisation optimale et
responsable du potentiel
maritime québécois et comporte
différentes mesures destinées à
mettre en valeur le transport
maritime, le tourisme et les
ressources marines du territoire
maritime. D’ici 2030, la
Stratégie maritime engendrera
des investissements de plusieurs
milliards de dollars et
entraînera la création de 30 000
emplois directs dans toutes les
régions du Québec. Durant les
cinq premières années, son plan
d’action prévoit des
investissements privés et
publics de l’ordre de 2,9
milliards de dollars. |