mercredi 21 septembre 2016
Projet de
loi 110
Une
mobilisation syndicale devant le
garage municipal à Sorel-Tracy

Sorel-Tracy, le
20 septembre 2016 — Les
employé-es municipaux lancent
une campagne d’action un peu
partout au Québec afin de
marquer la reprise des travaux à
l’Assemblée nationale. À
Sorel-Tracy, ils poseront des
panneaux aux couleurs de la
campagne
« Défendons le droit
fondamental de négocier »
autour de leurs lieux de travail
lors d’un piquetage symbolique
au courant de la journée.
Pour le président du syndicat
des employés municipaux de la
Ville de Sorel-Tracy - CSN,
François Martin,
« nous
agissons afin d’exprimer notre
colère et notre refus d’être
relégués au statut de
travailleuses et travailleurs de
second rang au Québec. »
C’est en effet ce qui
résulterait du projet de loi 110
déposé par le ministre des
Affaires municipales et de
l’Occupation du territoire,
Martin Coiteux, si ce projet est
adopté tel quel.
« Le
conseil central de la Montérégie
soutiendra les syndicats de la
région. « Nous allons appuyer
tous ces travailleurs et
travailleuses jusqu’à la fin,
déclare Éric Lalancette,
Vice-président pour la région de
Sorel-Tracy. Toute la population
sera interpellée, ainsi que nos
élu-es municipaux et nos
député-es de l’Assemblée
nationale. Nous voulons livrer
le message que c’est
inacceptable dans une démocratie
de s’attaquer à nos droits de
cette façon brutale et
discriminatoire », de
conclure le président du conseil
central.
L’action coordonnée
d’aujourd’hui marque le début
d’une importante mobilisation
cet automne afin de contrer
l’adoption du projet de loi. Ces
activités s’intensifieront au
cours des semaines à venir.
« Le PL
110 est une attaque sans
précédent contre une partie de
la main-d’œuvre québécoise,
commente le président de la
Fédération des employées et
employés de services publics (FEESP–CSN),
Denis Marcoux. S’il est adopté à
l’Assemblée nationale cet
automne, des milliers de
travailleuses et travailleurs
verront leur droit fondamental
de négocier bafoué, voire
éliminé par le nouveau pouvoir
du ministre de décréter leurs
conditions de travail. Il s’agit
de discrimination législative
pour fins politiques des
libéraux, et c’est odieux ! »
Service des
communications CSN |