mercredi 28 septembre 2016
Un projet de
Refuge faunique à la Baie
Lavallière
Par Annie Bourque
Voici une
photo du Troglodyte à bec court,
prise par Daniel Jauvin, le 3
juillet 2015 à la Baie
Lavallière. Cette espèce est
menacée de disparition. Photo :
Courtoisie
Verra-t-on un
jour la concrétisation d’un
projet de Refuge faunique sur le
territoire de la Baie Lavallière
permettant de protéger des
centaines d’espèces animales et
végétales qui ont presque
disparu du paysage ?
Le projet est cependant qu’à
l’étape embryonnaire. On en
parle donc avec prudence pour
éviter de susciter des
appréhensions.
« On
pourrait permettre une chasse et
une pêche contrôlée sur le
territoire et on respecterait
aussi les agriculteurs qui y
trouveront aussi leur profit »,
explique Jean-Claude St-Arneault,
président de la Société
d’aménagement de la Baie
lavallière (SABL).
En obtenant le titre de Refuge
faunique, l’organisme obtiendra
des subventions pour l’entretien
du site, l’organisation
d’activités éducatives axées sur
la faune, etc.
Paul Messier, le directeur de la
SABL connaît bien les espèces
comme le butor surnommé
aujourd’hui le Petit Blongios
qui est une espèce de la famille
des hérons, menacée
d’extinction. Puis, il épelle le
nom d’un oiseau plus petit qu’un
moineau, le Troglodyte qui
aurait besoin d’être protégé de
même que le poisson Ménédherbe.
« Nous
sommes à l’étape d’une étude de
préfaisabilité pour obtenir ce
refuge faunique », a
soutenu M. St-Arneault. Le
projet pourrait être réalisé, si
tout va, d’ici 2020.
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