
Le caucus des
députés de l’opposition
officielle de la Montérégie
réuni à La Prairie

La Prairie, le 10 avril 2017 –
C’est dans le cadre d’une
réunion du caucus des députés du
Parti Québécois de la Montérégie
que Stéphane Bergeron, député de
Verchères et président du
caucus, Alain Therrien, député
de Sanguinet, Catherine
Fournier, députée de
Marie-Victorin, Diane Lamarre,
députée de Taillon, Sylvain
Rochon, député de Richelieu, et
Dave Turcotte, député de
Saint-Jean, se sont retrouvés au
restaurant Le Petinos, à La
Prairie, où ils ont rencontré
des personnes représentant des
organismes sociocommunautaires
desservant le territoire de la
circonscription, ainsi que la
Fraternité des travailleurs et
travailleurs du préhospitalier
du Québec, l’Alliance du
personnel professionnel et
technique du réseau de la santé
et des services sociaux et
l’Association des Parents et des
Handicapés de la Rive-Sud
métropolitaine, afin de discuter
d’enjeux reliés à un thème
toujours aussi préoccupant, tant
en Montérégie qu’à travers tout
le Québec : la santé et les
services sociaux.
Et, heureux hasard, les
porte-parole de l’opposition
officielle en matière de santé,
d’une part, et de services
sociaux et de protection de la
jeunesse, d’autre part,
respectivement Diane Lamarre et
Dave Turcotte, représentent des
circonscriptions situées en
Montérégie.
« Une
atteinte aux citoyens les plus
vulnérables, tel est le
dénominateur commun des
personnes rencontrées
aujourd'hui par le caucus du
Parti Québécois de la
Montérégie. Nous avons accueilli
le jeune Alexi, bêtement privé
de son orthopédagogue, qui
l'aidait à traverser l’épreuve à
laquelle est confronté un
adolescent ayant subi un AVC
dans son cheminement vers la
réussite scolaire. Nous avons
aussi appris que les personnes à
mobilité réduite ne
bénéficieront pas d'un accès
adapté au Métro Longueuil.
Finalement, les organismes
communautaires du Roussillon ont
témoigné de l'augmentation du
recours aux banques alimentaires
et les paramédics ont raconté
qu’ils se sentent bafoués dans
leurs négociations. Ce
gouvernement voudrait cibler les
plus vulnérables qu'il ne ferait
pas mieux ! », de
s’indigner madame Lamarre.
« Plus
que jamais, nous voyons les
effets désastreux de l’austérité
libérale sur les personnes les
plus vulnérables. Il y a de plus
en plus de jeunes, de familles
et d’aînés qui ont besoin
d’aide, et les organismes ont de
moins en moins de ressources
pour les accompagner. Le
gouvernement doit reconnaître
aux organismes communautaires
leur autonomie et leur capacité
d’agir selon leurs valeurs. Le
Parti Québécois portera la voix
du milieu communautaire à
l’Assemblée nationale; il en va
du bien-être de notre société »,
d’ajouter Dave Turcotte.
«
L’actuel gouvernement libéral,
qui n’en a que pour ses amis
médecins, de même que pour les
super-millionnaires, appauvrit
et fragilise sans sourciller des
clientèles déjà vulnérables. Il
coupe dans les services,
refilant ces clientèles aux
organismes sociocommunautaires,
sans pour autant accroître
significativement le financement
de ces derniers. Ce faisant, il
démantèle le filet social qui
avait permis cette solidarité
qui caractérisait le Québec et
assurait une répartition plus
équitable de la richesse et un
pouvoir d’achat permettant de
soutenir la croissance
économique. Dans l’opposition,
nous ne pouvons, malgré notre
efficacité, que limiter les
dégâts causés par ce
gouvernement toxique, jusqu’à ce
qu’il soit définitivement mis
hors d’état de nuire, en octobre
2018 », a conclu
Stéphane Bergeron.
« Qu’il
s’agisse du sous-financement des
organismes communautaires ou des
budgets insuffisants en santé et
en éducation, on nous dit
partout la même chose : cela
affecte cruellement des
existences et le
réinvestissement partiel du
dernier budget, après les
drastiques coupures des trois
dernières années, ne comble
clairement pas le désolant
déficit de compassion creusé par
les libéraux », a
ajouté le député de Richelieu,
Sylvain Rochon.
À noter que Guy Leclair, député
de Beauharnois, est également
membre du caucus des députés de
l’opposition officielle en
Montérégie, mais que, retenu
dans sa circonscription, il n’a
pu se joindre à ses collègues à
l’occasion de cette rencontre.
SOURCE :
Bureau du député de Richelieu |