Budget
2018 de la Ville de Sorel-Tracy
:
Légère
augmentation du compte de taxes
Le maire
Serge Péloquin a présenté le
budget 2018 aux membres des
médias en compagnie du directeur
général de la Ville, Mario
Lazure et de la trésorière,
Vicky Bussière.
Par Stéphane Martin,
mardi 12 décembre 2017
Au lendemain de l’adoption du
budget, les membres des médias
étaient convoqués mardi matin à
l’Hôtel de Ville de Sorel-Tracy
afin d’en connaître tous les
tenants et aboutissants. Si les
citoyens ont eu un répit pendant
4 ans, ils doivent maintenant
faire face à une légère
augmentation du compte de taxes.
Concrètement, pour le
propriétaire d’une maison
moyenne évaluée à 185 879 $ en
2018, le compte de taxes sera de
2 372 $, soit une augmentation
de 54$ pour le secteur Sorel,
alors que pour le secteur Tracy
il sera de 2 315 $, soit une
augmentation de 57 $ (2,5 %).
Cette augmentation comprend les
hausses de 15 $ pour les
matières résiduelles et de 5 $
pour le coût de l’eau potable.
Mentionnons que la différence à
payer entre le secteur Sorel et
celui de Tracy est attribuable
au remboursement des dettes des
deux villes avant la fusion. Il
faudra attendre en 2018 pour que
la dette de Tracy soit effacée
alors que celle de Sorel le sera
en 2023.
« Cette
légère hausse était nécessaire
afin d’investir dans notre
développement économique et de
faire les études pour se doter
de nouvelles infrastructures
sportives. Grâce aux rencontres
et discussions avec le conseil,
nous sommes parvenus à atteindre
un juste équilibre entre nos
dépenses incompressibles, les
travaux de première nécessité
(aqueduc, voirie, égout) et les
projets qui permettront
d’accueillir des nouvelles
entreprises et d’améliorer la
qualité de vie à Sorel-Tracy. On
qualifie ce budget à la fois de
responsable et dans le même
esprit trouver une façon de bien
gérer le coût qu’on refile à nos
citoyens », de
préciser le maire Serge Péloquin.
Le budget de fonctionnement
équilibré non-consolidé se
chiffre à 58,6 M $, en hausse de
2 M $ (3,5 %) par rapport à
celui de 2017, qui s’élevait à
56,6 M $. Pouvant compter sur
une évaluation foncière de 2,9
milliards $, le taux de taxes
(incluant les taxes spéciales)
est de 1,05 $ par 100 $
d’évaluation pour le secteur
Sorel et de 1,02 $ par 100 $
d’évaluation pour le secteur
Tracy, et ce, pour les immeubles
résidentiels.
Le maire Péloquin s’attend à une
hausse de la construction dans
le secteur résidentiel.
«
L’annonce de l’implantation de
Molson sur la rive sud fait en
sorte que le téléphone commence
à sonner pour l’implantation de
logements d’habitation. Pour
nous c’est un indice qu’on va
continuer de tirer notre épingle
du jeu. Il reste quelques
terrains à Contrecoeur, à
Varennes ils sont accotés, la
situation est semblable à
Verchères alors les gens s’en
viennent chez nous ».
En ce qui a trait au Programme
triennal d’immobilisations (PTI)
2018-2019-2020, le conseil a
planifié des investissements de
l’ordre de 53,4 M $. Parmi les
projets priorisés par le conseil
en 2018, mentionnons la
réfection des réseaux d’aqueduc
et d’égouts (7,5 M$), travaux
éligibles à des subventions
gouvernementales, l’achat de
terrains pour le complexe
portuaire Sorel-Tracy (1,9 M $),
des travaux de réhabilitation de
chaussées (1,8 M $), réfection à
la centrale de traitement de
l’eau (510 000 $), travaux au
parc Dorimène-Desjardins (844
000 $), service de sécurité
incendie : achat d’un camion
(450 000 $), réfection du garage
du secteur Tracy (442 000 $) et
la reconstruction de l’enveloppe
de la piscine Laurier-R.Ménard
(1,2 M $).
Sur ce dernier dossier, la Ville
mènera une étude de faisabilité
sur la construction d’une
nouvelle piscine et la
restructuration du bâtiment
actuel.
« Cette piscine a près de 50
ans et est en fin de vie. On ne
peut pas continuer de la
maintenir avec un taux
d’humidité aussi élevé dans le
bâtiment. Elle ne répond plus
aux normes, les équipements sont
vieillissants, la coquille
elle-même occasionne des
problèmes chroniques de par la
façon dont elle a été construite
à l’époque. On veut conserver le
bâtiment, mais il faut réfléchir
sur ce que l’on va faire avec. »,
de conclure Serge Péloquin.
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