« Il n’y a
qu’un train qui se rend à
l’indépendance et c’est celui du
Parti Québécois! »
– Jean-François Lisée
Sorel-Tracy, le 4 décembre 2017
– Le chef du Parti québécois et
chef de l’opposition officielle,
Jean-François Lisée, a prononcé
dimanche matin, devant plus de
deux cents personnes réunies au
Resto Tracy de Sorel-Tracy, un
discours à forte saveur
indépendantiste qui a été
chaudement applaudi.
« Il
n’y a qu’un train qui se rend à
l’indépendance et c’est celui du
Parti Québécois »,
a-t-il martelé d’entrée de jeu.
En le présentant, Sylvain Rochon,
député de Richelieu à
l’Assemblée nationale, avait
d’ailleurs mis la table en
dressant le portrait
« d’un passionné du Québec, d’un
Québec vert et bleu, fier,
ambitieux, juste et ouvert sur
le monde et celui d’un vrai chef
d’État, le nôtre, l’État
québécois».
Jean-François Lisée s’est
employé, tout au long de son
allocution, à rappeler à quel
point le Québec, au sein du
Canada et dirigé par un
fédéraliste -qu’il soit libéral
ou caquiste- n’avait pas les
coudées franches pour prendre
des décisions qu’une nation doit
prendre pour assurer son avenir.
Sur la langue notamment.
« Vous
avez vu ce qui s’est passé cette
semaine ?
C’est nous qui avons dû obliger
le premier ministre du Québec à
favoriser l’emploi du Bonjour,
plutôt que le Bonjour, hi. Cette
bataille que nous avons gagnée,
c’est la bande-annonce des
batailles qu’on va gagner quand
on sera au pouvoir ! »
Il a ensuite abordé la délicate
question de l’identité,
rappelant que Justin Trudeau
avait affirmé peu après son
élection que le Canada n’avait
pas d’identité, mais des
valeurs.
« C’est son droit », a-t-il
reconnu. Mais nous, on a une
identité, on est une nation avec
un passé, un présent et un
avenir, avec une expérience
commune, avec une culture
collective faite de la qualité
créative de tous ces individus
qui vivent dans un même lieu
avec des repères communs, des
repères qui évoluent mais qui
sont là. Une nation qui a des
valeurs dont celles de l’égalité
entre les hommes et les femmes
et de la laïcité de l’État que
nous avons gagnées de haute
lutte. On ne doit pas s’en
excuser. On doit en être fiers
et le dire : à nous, au Canada
et à tous ceux et celles qui
veulent venir vivre avec nous.
C’est ce que nous sommes !»
En terminant, il a rappelé que
si le référendum devait être
tenu dans un second mandat,
c’était pour être certain de le
gagner.
« Il faut d’abord rebâtir ce
que les libéraux ont fragilisé
dans leurs 15 années de pouvoir
et qui sont les ressorts de
notre identité. Il faut, a-t-il
insisté, donner à la nation
québécoise un surplus de goût
d’être, un surplus de goût
d’exister pour faire ensuite le
pas qu’une nation qui a le goût
d’exister doit faire :
l’indépendance du Québec. »
À l’initiative du député et de
l’exécutif, un ruban bleu et
vert a été distribué à l’invité
d’honneur et aux convives qui
l’ont porté à la boutonnière
pour rappeler les engagements du
Parti Québécois en matière de
protection de l'environnement.
Source :
Parti Québécois Richelieu |