À
l’encontre des statistiques
Projet
domiciliaire en pleine expansion
à Sorel-Tracy
mardi 28 février 2017
En l’espace de
deux ans, un véritable village
s’est construit à l’arrière du
centre commercial Les Promenades
de Sorel-Tracy. À l’heure
actuelle, environ 250 personnes
habitent dans l’un des
appartements de La Seigneurie
William Henry, un projet
domiciliaire imaginé par Martin
Laliberté et ses partenaires
Alain Lamoureux et Christian
Gamelin.
Récit d’une réussite.
Dans la vie, la patience est
parfois la meilleure
conseillère. Au début des années
90, Martin Laliberté espérait
acquérir ce boisé situé tout
près du centre d’achat. Déjà, il
entrevoyait son potentiel.
Finalement, l’acquisition du
terrain s’est concrétisée en
2014.
« Au
printemps 2015, on a commencé la
première phase de construction
avec 56 unités et on en compte
aujourd’hui 152 »,
explique Martin Laliberté,
président d’Habitation GLL, du
nom de famille des trois
investisseurs.
Une troisième phase de
construction, avec 20 nouvelles
unités, est prévue en 2017.
Martin
Laliberté et sa conjointe Anne
Sheridan posent devant l’une des
copropriétés.
Haut de gamme
Sur place, en ce début
d’après-midi ensoleillée, Martin
Laliberté montre les trois rues
qui ont été développées en
l’espace de seulement trois ans.
Au total, on compte 34
immeubles, construits en brique
dont certains sont surmontés de
lucarnes conférant une allure
Nouvelle-Angleterre.
On note la présence en arrière
d’arbres. Les appartements, tous
des 4 ½ sont dotés de grandes
fenêtres.
« Notre clientèle est plutôt
des gens âgés entre 60 et 80
ans. Certains quittent des
résidences pour aînés pour venir
s’installer ici »,
raconte-t-il.
Sans publicité, Martin et sa
conjointe Anne Sheridan ont
réussi à louer toutes les
unités.
« Les gens viennent de
Drummondville, Varennes,
Abitibi, Sainte-Julie. Souvent,
ils ont de la famille dans la
région. »
Chaque immeuble compte environ
quatre appartements. Ce projet a
permis à des gens d’investir
dans l’immobilier et d’acquérir
une propriété. Anne et Martin
s’occupent de la location. Un
immeuble de quatre appartements
de 4 ½ vaut environ 520 000 $.
Un 4 ½ vaut 130 000 $ plus
taxes.
« Au
total, on compte une vingtaine
de personnes qui sont devenus
propriétaires. »
En
l’espace de trois ans, le projet
d’Habitation GLL est passé de 56
unités à 152, aujourd’hui. On
prévoit une nouvelle phase de
construction de 20 autres unités
en 2017.
De grandes pièces
Chaque appartement possède de
grandes pièces, éclairées par
une abondante fenestration. Les
locataires ont aussi accès à un
balcon qui donne sur un espace
vert.
Rencontré par hasard durant la
visite, Jacques Pelland, 72 ans,
raconte avoir vendu son
condominium qui était situé à
Mont Saint-Hilaire.
«
J’habite ici depuis juillet 2016
et j’adore ça. »
Maisons unifamiliales
Plus loin, sur la rue, Martin
Laliberté montre une partie du
boisé.
« Ici, il y a une possibilité de
19 terrains pour y construire
des maisons unifamiliales. »
À l’automne, le projet comptera
un total de 176 portes. Environ
300 personnes habiteront sur
place. Au plan financier, cela
représente un investissement de
28 M $.
Qu’est-ce qui explique cette
croissance alors que
l’Association professionnelle
des constructeurs d’habitation
du Québec (APCHQ) s’attend en
2017 à une baisse de 18 % des
mises en chantier ?
M. Laliberté croit qu’il sera
plus facile cette année de
trouver de la main-d’œuvre, mais
la recette est simple, selon
lui. «
On fait simplement donner aux
gens ce qu’ils veulent, soit
quelque chose de beau dans
lequel ils se sentent bien. »
Ce
qu’il a appris : «
On doit être à
l’écoute de ses
clients et leur
offrir ce qu’ils
veulent. »
Ce qu’il faut éviter
: « De construire un
immeuble qui coûte
le moins cher
possible. »
Sa récompense : «
Cela peut paraître
cliché, mais ma
récompense, c’est la
satisfaction du
client. » |
il
Il y a
une possibilité de 19 terrains
qui seront destinés à la
construction de maisons
uni-familiales.
|