Pas de
bronchocope Ebus à l’Hôtel-Dieu
de Sorel
Le
député Rochon veut rencontrer le
Dr Barrette
jeudi 02 février 2017
Le député de
Richelieu à l’Assemblée
nationale Sylvain Rochon a
l’intention de rencontrer le
ministre de la Santé Gaétan
Barrette avec l’ensemble des
maires de la MRC Pierre-De
Saurel.
« Je
veux un front uni et qu’on parle
d’une même voix, dit-il en
entrevue au STM. Nous allons
dénoncer cette décision qui
n’est ni administrativement et
médicalement responsable. »
M. Rochon a réagi à la nouvelle
lancée par le journaliste à la
retraite Jean Marc Lebeau.
Celui-ci nous apprenait que le
ministère de la Santé et des
Services sociaux (MSS) a refusé
que le département de
pneumologie de l’Hôtel-Dieu
fasse l’acquisition d’un
appareil de pointe, le
bronchoscope Ebus.
L’appareil, d’une valeur de 231
000 $ a fait l’objet d’une
campagne de financement en
2014-2014 de la Fondation de
l’Hôtel-Dieu de Sorel.
« Cet
argent a été recueilli lors de
différentes activités et les
Sorelois ont donné ce montant à
la cenne près »,
déplore-t-il.
Le député Rochon qualifie cette
décision fort contestable.
« Nous
avons les locaux et les
spécialistes comme le Dr Martine
Dulude. Elle vient d’apprendre
qu’elle ne pourra pas disposer
d’un appareil qui est ultra
moderne, à la fine pointe de la
technologie. Cet équipement
permet de localiser de façon
précise une lésion pulmonaire.»
Cette décision survient alors
que la région de Sorel-Tracy
enregistre les plus haut taux de
cancer du poumon en Montérégie.
Au cours des derniers mois, le
député a maintes fois dénoncé la
régionalisation des soins et des
services de santé.
« C’est
terriblement frustrant et
inquiétant. On nous dirige vers
les hôpitaux de Longueuil et
Saint-Hyacinthe. L’hôpital de
Sorel n’est pas le seul dans son
cas. On agit selon une dynamique
territoriale. »
Les raisons
De son côté, la directrice
générale de la Fondation
Hôtel-Dieu Nathalie St-Germain a
mentionné que ce dossier a
nécessité de nombreuses heures
de travail.
D’autres détails et raisons
seront dévoilés lors d’une
conférence de presse prévue le 7
février.
Le STM a tenté d’obtenir une
réaction du ministère de la
Santé et des Services sociaux.
Au Service des communications du
MSSS, on nous assure qu’on nous
fournira des explications demain
au sujet de ce dossier. Personne
n’était disponible pour nous
parler.
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