Sylvain Rochon
salue la reconnaissance
imminente du drapeau Carillon de
Saint-Jude comme bien
patrimonial
1ère rangée :
Diane Girouard, Sylvain Rochon,
député de Richelieu, Luc Fortin,
ministre de la Culture et des
Communications, Bernard Landry,
Premier ministre du Québec de
2001 à 2003, Yves de
Bellefeuille, maire de
Saint-Jude. 2e rangée :
Geneviève Girouard, Gaëtan
Girouard
Saint-Jude, le 21
janvier 2017 – Le député de
Richelieu à l’Assemblée
nationale, Sylvain Rochon, était
particulièrement fier de
participer, samedi, à l’annonce
par le ministre de la Culture et
des Communications du Québec (MCCQ),
Luc Fortin, de l’imminente
reconnaissance du drapeau
Carillon, à l’origine de
l’actuel fleurdelisé, comme bien
patrimonial. Ce classement
officiel du drapeau, créé au
tout début du 20e siècle par
l’abbé Elphège Filiatrault,
alors curé de la paroisse de
Saint-Jude, est réclamé depuis
plusieurs années par la
population de Saint-Jude et ses
élus.
« C’est un moment historique
pour Saint-Jude, pour Richelieu
et pour tout le Québec », s’est
réjoui le député Rochon qui,
depuis son élection, n’a pas
ménagé les efforts auprès des
ministres en poste pour obtenir
cette reconnaissance officielle,
au nom de la population de
Saint-Jude. « Le classement du
drapeau Carillon viendra
attester de son authenticité et
confirmer que c’est bien ce
drapeau, dessiné et produit de
façon artisanale vers 1902, qui
a servi d’inspiration au drapeau
du Québec, adopté officiellement
en 1948. »
Sylvain Rochon a aussi tenu à
souligner la contribution de
Robert Mayrand, chargé de
projets en patrimoine à la MRC
des Maskoutains, celle du maire
de Saint-Jude, Yves de
Bellefeuille et celle de la
famille Girouard qui a conservé
précieusement le drapeau jusqu’à
ce qu’il soit remis au Centre
d'Histoire de Saint-Hyacinthe.
«
C’est grâce à leur sérieux, à
leur conviction profonde et à
leur ténacité que cette
reconnaissance pourra finalement
être obtenue. Ils peuvent en
être fiers. Je suis pour ma part
heureux d’avoir contribué à
l’aboutissement de leur quête,
en joignant ma voix à la leur,
et je remercie le ministre Luc
Fortin de nous avoir prêté une
oreille attentive », a conclu le
député.
Le processus de classement
démarre aujourd’hui par la
signature d’un Avis d’intention
de classement par le ministre
qui base sa décision sur un
rapport d’expertise réalisé par
le Centre de conservation du
MCCQ. C’est l’étape
déterminante. Cet avis qui
contient la désignation du bien
visé et un énoncé des motifs du
classement, sera suivi d’une
période de 60 jours pour
permettre, s’il y a lieu, des
représentations auprès du
Conseil du Patrimoine. Le
classement lui-même se fera dans
les mois qui suivent l’avis
d’intention avec la signature,
par le ministre, d’un Avis de
classement.
SOURCE :
Bureau du député de Richelieu |