Vent
d’optimisme à
Sainte-Anne-de-Sorel
mardi 09 mai 2017
Les citoyens ont la chance de
respirer un peu mieux à
Sainte-Anne-de-Sorel alors que
le niveau de l’eau se stabilise
depuis quelques jours. Malgré
que les autorités prévoient
toujours une montée des eaux
d’une vingtaine de centimètres
dans les prochains jours, tous
s’entendent pour dire que le
pire est derrière.
Il ne restera qu’à être patient
avant de voir l’eau reprendre
son cours normal au dire du
directeur général de la
municipalité, Maxime Dauplaise.
Toujours selon ce dernier, deux
résidences en terre ferme ont
été débranchées du réseau
d’Hydro-Québec.
« On en
retrouve autant sur
l’Île-aux-Fantômes. Le but est
simplement d’éviter un risque
d’incendie ou un risque de créer
une panne importante sur le
réseau. Vous imaginez bien les
dommages si l’eau atteint un
panneau électrique d’une
résidence. La situation n’a pas
changé sur l’île Bibeau où
l’électricité a été coupée il y
a maintenant une semaine »,
explique Monsieur Dauplaise qui
ajoute que la municipalité
demeure en mode veille.
Des sacs de sable sont toujours
disponibles au garage municipal
pour les citoyens qui en ont
besoin. La municipalité a pu
compter sur un bel élan de
générosité alors que des
bénévoles d’un peu partout sur
le territoire ont donné de leur
temps pour participer à la
tâche. Au total, plus de 4 800
sacs ont été distribués jusqu’à
maintenant.
Respect des citoyens
Malgré les demandes répétées par
la municipalité de respecter les
citoyens, plusieurs curieux
affluent vers
Sainte-Anne-de-Sorel. Le dernier
weekend aura été
particulièrement achalandé, et
ce, même si le chemin du
Chenal-du-Moine a été fermé pour
les non-résidents à la hauteur
du bureau municipal. Des
policiers prennent à l’occasion
le relais pour faire rebrousser
chemin aux visiteurs non
désirés.
Aussi, les autorités policières
confirment qu’ils patrouilleront
en bateau entre
Saint-Anne-de-Sorel et Yamaska
toute la semaine afin de faire
diminuer la vitesse sur les
eaux. Plusieurs citoyens se
plaignent des plaisanciers qui
circulent trop vite et créent
des vagues qui percutent les
résidences.
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