Transformation de l’immeuble de
l’héliport du quai no 2 en
restaurant
Le maire Péloquin
se porte à la défense du projet
mercredi 29 mars 2017
Des vérifications effectuées
auprès du ministère des Affaires
municipales et de l'Occupation
du territoire (MAMROT) méritent
qu’on y apporte certains
éclaircissements selon le maire
de Sorel-Tracy. La Ville
agirait en toute légalité en ce
qui concerne les travaux de mise
à niveau de l’immeuble de
l’héliport du quai no 2.
Rappelons que l’infrastructure
doit être convertie afin d’y
implanter un cabaret-resto-bar
qui sera opéré par le promoteur
Pascalin Raynault. Ce
dernier loue l’espace commercial
à la Ville de Sorel-Tracy qui
s’est engagée à transformer
l’immeuble en restaurant.
À cet effet, le contrat de
réfection au montant de plus de
1,1 M$ a été accordé lors de la
dernière séance du conseil.
(Voir texte
http://www.soreltracy.com/2017/mars/20m6.html)
La loi est claire lorsqu’une
municipalité décide d’offrir un
immeuble en location selon le
porte-parole du MAMROT,
Pierre-Luc Lévesque.
« De
façon générale, la Loi sur les
cités et villes (chapitre C‑19)
interdit à toute municipalité
d’acquérir ou de construire un
bien principalement aux fins de
le louer (article 28, alinéa
1.0.2). En matière de services
ou de commerce de détail, une
municipalité peut louer un
immeuble si elle en a fait
l’acquisition dans le cadre d’un
programme particulier
d’urbanisme (PPU) qu’elle a
adopté pour une partie de son
territoire qu’elle désigne comme
son « centre-ville » ou «
secteur central », à la
condition que cela respecte les
fins prévues dans ce PPU (Loi
sur l’aménagement et
l’urbanisme, chapitre A‑19.1,
article 85, 3e alinéa) ».
C’est sur cette dernière
subtilité que repose
l’argumentaire du maire Serge
Péloquin.
« Dans
le cas qui nous concerne, le
projet de transformation de
l’héliport n’est pas une
activité principale. La vocation
commerciale est accessoire dans
un projet à forte vocation
touristique qu’est l’Écomonde du
lac Saint-Pierre. Le projet de
restaurant est rattaché à un
parc, une plage urbaine, deux
marinas, une salle de congrès et
de réunion, un centre
d’interprétation, etc ».
«
Pensez-vous vraiment qu’on n’est
pas au courant des lois ? C’est
notre quotidien ! Notre travail
est encadré et régi par les lois
et nous avons un directeur
général, un greffier et une
greffière adjointe qui
travaillent professionnellement
afin que chacune des actions que
nous posons soit faite en toute
légalité », ajoute
Monsieur Péloquin.
Il revient à la charge sur
l’importance de voir le projet
dans son ensemble.
« Il ne
faut pas oublier que c’est
l’entièreté du quai no 2 qui a
été cédé par le fédéral en 2012
et non un seul bâtiment. Les
installations vendues pour la
somme symbolique de 1$
comportaient le quai et les
infrastructures. Nous avons reçu
une subvention de 4,9 M$ afin de
valoriser les installations.
Donc, il est faux de mentionner
que nous avons acquis un
immeuble dans le but d’en faire
la location », de
conclure Serge Péloquin.
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