De gauche à droite, Julienne Nichilo, responsable de l'approvisionnement pour le Marché urbain, Isabelle Chartrand, directrice du Marché urbain, Gaétan Dutremble, représentant de Desjardins, Claire Duhaime, présidente du Marché urbain, Jean-Pierre Salvas, président d'honneur, Cheri Lynn McCabe, jardinière, et Serge Péloquin, maire de Sorel-Tracy.

mercredi 08 mars 2017

Le Marché urbain, bien connu de ses utilisateurs pour sa formule d’achat en ligne de produits alimentaires fournis par des producteurs locaux, poursuit également une importante mission éducative en créant des jardins éducatifs, en collaboration avec des organismes et centres de petite enfance (CPE) de la région.

C’est pour développer davantage ce secteur d’activités que l’organisme, qui a pignon sur rue dans la Vieille gare d’autobus située à l’intersection des rues du Roi et Adélaïde, organise une campagne de financement qui a pour but d’amasser la somme de 5000 $. Pour réaliser cet objectif financier, le Marché urbain invite la population à participer à un évènement «5 à 7» qui se tiendra le jeudi 23 mars au café-théâtre Les Beaux-Instants (voir encadré plus bas).

La présidence d’honneur a été confiée au producteur agricole Jean-Pierre Salvas, également copropriétaire de la Fromagerie Polyethnique le Bédouin de Saint-Robert.

«C’est avec enthousiasme que j’ai accepté la présidence d’honneur de cette campagne. Cultiver un jardin, ça a un côté zen et thérapeutique. Les tout-petits vont pouvoir tisser des liens avec la nature et quand ils entreront dans une épicerie, ils ne verront plus les aliments de la même façon», a-t-il déclaré, tout en invitant la population a participer à l’activité de financement.

Des jardins déjà implantés et d’autres à venir

En 2014, le Marché urbain a implanté un premier jardin éducatif et thérapeutique à Saint-Joseph-de-Sorel, en partenariat avec le Local aux familles ainsi qu’avec le CPE Marie-Stella. Les enfants d’âge préscolaire sont familiarisés à la culture des légumes et sont bien fiers de montrer à leurs parents ce qu’ils ont appris en la matière, assure la présidente du conseil d’administration de l’organisme, Claire Duhaime.

«Pour réaliser ce type d’activités, on vise à développer des alliances avec des organismes régionaux, dont les CPE. Nous sommes très fiers de cet aspect-là de notre mission, qui prend de l’ampleur et qui répond à des besoins dans la communauté. C’est notre mission sociale la plus importante», croit Mme Duhaime.

Un autre jardin a également été implanté à l’arrière de «la petite maison rouge», située à l’intersection des rues du Prince et Victoria, et propriété de la Ville de Sorel-Tracy.

«Nous avons reçu des demandes d’autres CPE pour implanter d’autres jardins», a indiqué Mme Duhaime, pour qui le montant de 5000 $ à amasser se veut un complément financier à diverses demandes de subventions déjà présentées par le Marché urbain à divers organismes de financement.

Mme Duhaime a profité de l’occasion pour remercier les principaux partenaires du Marché urbain : Desjardins, Rio Tinto Fer et Titane, la Ville de Sorel-Tracy, le CLD de Pierre-De Saurel, la SADC de Pierre-De Saurel ainsi que le député provincial Sylvain Rochon.

Présent à la conférence de presse, le maire de Sorel-Tracy Serge Péloquin a de son côté assuré l’organisme de la collaboration municipale, que ce soit en prêtant des terrains qu’elle possède pour cultiver des jardins, ou en offrant divers services de préparation et labourage pour l’aménagement de ces jardins.

De gauche à droite, Isabelle Chartrand, directrice du Marché urbain, Gaétan Dutremble, représentant de Desjardins, Jean-Pierre Salvas, président d'honneur, Claire Duhaime, présidente du Marché urbain, et Serge Péloquin, maire de Sorel-Tracy.


Le Marché urbain en plein essor

Depuis son ouverture dans l’édifice de la Vieille gare, le Marché urbain a vu son achalandage augmenter de plus de 30 %. Le nombre de ménages membres qui achètent des produits locaux et régionaux en ligne s’élève à 250 et quelque 25 producteurs régionaux sont fournisseurs. En avril, la fréquence des commandes passera de trois à deux semaines, ce qui va occasionner de plus en plus d’achalandage, prévoit Mme Duhaime.

«Notre organisation va bien et on travaille très fort à préparer de nouveaux projets. Notre campagne de financement n’a pas été mise sur pied pour pallier à un manque de fonds, mais bien pour développer le secteur d’activités des jardins éducatifs», a-t-elle précisé.

En plus de l’achat en ligne et de la culture maraîchère, le Marché urbain propose également à ses membres divers ateliers, tels la conservation des aliments, l’utilisation du sarrasin, la préparation d’herbes salées, etc. et, bientôt, la plantation de semis.

Mme Duhaime n’a par ailleurs pas encore voulu faire connaître les prochaines activités extérieures que le Marché urbain prévoit tenir à l’extérieur ce printemps et cet été, une annonce en ce sens devant être dévoilée d’ici quelques semaines.

D’ores et déjà toutefois, on projette d’ouvrir un café-boutique où les consommateurs pourront se procurer cafés de qualité et collations.

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