Par Stéphane Martin, lundi 13 novembre 2017

Le glissement de terrain survenu à Saint-Roch-de-Richelieu dans la journée de dimanche laisse un vent d’inquiétude dans la population et les élus de la région. Si le gouvernement dresse un portrait des endroits à risque, les pistes de solution se font toujours attendre.

« Nous sommes chanceux, il n’y a pas eu de mort dans cet événement. La situation demeure extrêmement préoccupante. Le gouvernement nous indique que nous sommes dans un endroit à risque, mais n’apporte aucune solution.  J’ose espérer qu’avec un cas comme ça, un budget sera débloqué pour aider les citoyens à stabiliser les berges », commente le maire sortant de la municipalité, Claude Pothier.

« Il y a beaucoup de travail à faire. On est sur des sols argileux et l’érosion est causée par différents facteurs, dont la vitesse des bateaux qui circulent sur la rivière. Il y aurait des aménagements à réaliser sur les terrains afin de prévenir l’érosion, mais tout est laissé aux frais des citoyens. C’est un dossier que je souhaite voir se discuter à Québec. Le député Sylvain Rochon était sur place aujourd’hui et nous a assuré sa collaboration », ajoute-t-il.

Il s’agit du dernier dossier que le maire sortant Claude Pothier aura eu à gérer. Son successeur, Michel Beck, sera assermenté officiellement à 19h30 lundi soir.

Rappelons que l’affaissement est survenu vers 11h30 dimanche sur le terrain d’une maison de la rue Saint-Jean-Baptiste à Saint-Roch-de-Richelieu.  Personne ne se trouvait à l’intérieur de la maison lors de l’événement.

Lundi matin, le trou béant s’arrêtait à quelques mètres à peine de la résidence qui a été condamnée par le ministère de la Sécurité civile jusqu’à nouvel ordre.

Lundi, les propriétaires ont pu vider la maison sous la surveillance du service incendie et des ingénieurs du ministère.

    
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