jeudi 14 septembre 2017
Réaction de
Marcel Robert à l’annonce de la
démission de tous les membres de
son conseil d’administration
«
Le
Festival de la gibelotte de
Sorel-Tracy a été abandonné par
le maire Serge Péloquin »
- Marcel Robert
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Il était considéré comme l’un
des plus importants festivals
d’été au Québec. Le Festival de
la gibelotte de Sorel-Tracy a
reçu les plus grands honneurs en
2014 en obtenant le lauréat
Argent aux Grands Prix du
tourisme québécois, ainsi que le
lauréat régional aux Grands Prix
du tourisme québécois de la
Montérégie. Ce sont des
récompenses dont les gens de
Sorel-Tracy sont très fiers.
De l’édition de 2012 à celle de
2013, le budget est passé de 680
399$ à 1 408 740$, soit une
augmentation de plus de 100 % en
seulement un an. Au cours des
plus récentes éditions, le
Festival avait une grande
notoriété dans la province et il
figurait parmi les événements
culturels québécois d’envergure.
Il avait une très bonne
crédibilité auprès des artistes
et de ses partenaires
financiers.
En 2013, c’est un record de près
de 200 000 personnes qui y
assistaient selon une étude
réalisée par la firme Watson
recherche marketing. À l’arrivée
de Serge Péloquin à la mairie de
Sorel-Tracy, l’aide financière
octroyée par la ville est passée
de 220 000$ en 2013 à 90 000$ en
2017, soit une réduction de 59
%.
Regardons les faits en face;
Serge Péloquin, lors d’une
entrevue sur les ondes de CJSO
101,7 FM le 29 septembre 2016,
avançait un calcul d’environ
2,50$ par habitant pour
justifier la réduction du
financement de la Ville de
Sorel-Tracy. Selon lui,
certaines municipalités
finançaient leur événement avec
l’équivalent de 1$ par habitant.
En réduisant aussi sauvagement
la subvention de la Ville de
Sorel-Tracy au Festival de la
gibelotte, Serge Péloquin a mis
en péril l’organisation même et
toutes les retombées économiques
qu’elle générait.
Selon Serge Péloquin, suite à la
démission de tous les membres du
conseil d’administration,
« une
solution aurait pu être trouvée
sans en arriver là ».
Contrairement à ce qu’il
affirme, le Festival de la
gibelotte n’a jamais obtenu les
subventions demandées, ce qui a
par ailleurs amené
l’organisation à prendre une
pause durant l’été 2016 et à
organiser une édition plus
modeste l’été dernier.
Cette pause a eu comme
conséquence de perdre les
principaux commanditaires de
l’événement tels que
Loto-Québec, SAQ, Hydro-Québec,
etc. Les organisateurs ont dû
jongler avec le peu de
collaboration qu’ils ont réussi
à obtenir de sa part.
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