mercredi 11 avril 2018
Négociations
dans les centres de la petite
enfance (CPE)
Les
travailleuses adoptent une
entente de principe avec l’APNCPE

(Longueuil, 7 avril 2018) –
Les quelque 1400 travailleuses
en CPE de la Montérégie membres
de l’Association patronale
nationale des CPE (APNCPE) ont
adopté à 93 % l’entente de
principe intervenue en mars
dernier, lors d’une assemblée
générale extraordinaire tenue à
Longueuil le 7 avril 2018. Cette
entente met fin à un long
processus de négociation qui a
débuté au lendemain de
l’échéance des conventions
collectives, le 31 mars 2015.
Une fois signées, les nouvelles
conventions collectives seront
en vigueur jusqu’au 31 mars
2020.
« Nous
sommes heureuses d’avoir pu
conclure cette entente qui a été
obtenue grâce à l’implication et
à la mobilisation des membres
que nous représentons, affirme
France Laniel, présidente du
Syndicat des travailleuses et
travailleurs en petite enfance
de la Montérégie (FSSS–CSN).
Sans leur détermination, jamais
nous n’aurions pu convenir d’un
règlement pour le renouvellement
de nos conventions collectives.
C’est une fin heureuse après
trois années de lutte. »
Appui aux travailleuses de
trois autres régions
En guise de solidarité avec les
quelque 2000 travailleuses des
CPE de l’Estrie, de Montréal et
Laval ainsi que celles du Coeur
du Québec, qui poursuivent
toujours leurs négociations
régionales avec l’APNCPE,
l’assemblée générale des
travailleuses de la Montérégie a
voté en faveur d’une résolution
unanime de solidarité à leurs
luttes pour leur reconnaissance
et leurs droits.
« Cet
appui est essentiel pour ces
milliers de travailleuses qui
luttent aussi depuis plus de
trois ans pour renouveler leurs
conventions collectives, lance
Annette Herbeuval, présidente du
Conseil central de la Montérégie
(CCM–CSN). Nous sommes de tout
coeur avec elles et nous allons
les appuyer jusqu’au bout. »
Source :
Confédération des syndicats
nationaux (CSN) |