Par Stéphane Martin, jeudi 15 février 2018

Jusqu’à tout dernièrement, le conseiller municipal de Sorel-Tracy et membre observateur du conseil d’administration du Festival de la gibelotte, Jocelyn Mondou, ne croyait pas en la possibilité d’une édition 2018 de l’événement.  De son propre aveu, il a suggéré à l’organisation d’envisager la possibilité que le festival marque une pause en juillet prochain.

« Il n’y avait rien qui bougeait et le 13 décembre, j’ai fait parvenir un courriel aux membres du conseil d’administration leur faisant part de cette possibilité. Je crois que c’est le coup de fouet que ça prenait pour faire évoluer les choses », confie Monsieur Mondou.

Ce dernier souligne que la machine est maintenant sur les rails et qu’elle semble dans la bonne direction pour les célébrations du mois de juillet.  « Les membres se sont rassemblés et travaillent fort. Il s’est aussi greffé quelques personnes pour donner un coup de main. Je suis maintenant confiant qu’il y aura une édition 2018 au centre-ville tout comme la vente-trottoir. Il ne faut pas s’attendre à des artistes internationaux, mais bien à un festival local avec des artistes locaux ».

S’il est conscient que la dette de plus de 214 000$ pèse lourd sur l’organisation, Jocelyn Mondou insiste toujours sur le fait que ce n’est pas à la Ville de Sorel-Tracy de l’éponger. « Le montant fait peur et ça a freiné l’ardeur de certains membres. Mon devoir est de rappeler que ce n’est pas à la Ville de payer ça, ce n’est pas vrai que l’on va refiler la facture aux citoyens. Il va falloir se creuser les méninges pour aller chercher de l’argent ailleurs. Il y a quelques pistes de solution sur la table, c’est bien parti », ajoute Monsieur Mondou.

Au moment d’écrire ces lignes, le président du Festival de la gibelotte, Jean-Pierre Groulx, n’a pas retourné notre appel pour commenter le dossier.  Selon Jocelyn Mondou, un point de presse se tiendra sous peu afin de communiquer les derniers détails à venir de l’édition 2018.