« Les photos de Fernand Gariépy ont immortalisé notre histoire » - Sylvain Rochon

Sorel-Tracy, le 11 janvier 2018 - Le député de Richelieu Sylvain Rochon a rendu un hommage senti au photographe et commerçant Fernand Gariépy, décédé plus tôt cette semaine. « Il a joué un rôle marquant pour notre région, tant à titre de photographe qu’à titre de commerçant. Ses photos ont immortalisé notre histoire en conservant une trace vibrante et réaliste des événements qui l’ont marquée et de son patrimoine bâti dont certains éléments sont maintenant disparus. Comme commerçant, l’entreprise qu’il a fondée, Photo Gariépy, et qui a permis à des centaines de photographes amateurs d’exercer leur passion, a toujours pignon sur rue, Boulevard Fiset. Nous lui devons beaucoup ! J’offre à ses proches, dont son fils Normand, aussi bien connu dans la région, mes plus sincères condoléances. »

Le député a, à cet effet, rappelé l’exposition La région de Sorel-Tracy de 1960 à 1975, tenue en 2007 au Marché Richelieu, maintenant le Marché des arts, en collaboration avec la Corporation soreloise du patrimoine régional et la Corporation du Marché Richelieu du Vieux-Sorel. « Grâce à plus de 150 photos, issues de sa collection personnelle rendue disponible grâce au Fonds Fernand-Gariépy, les visiteurs et les visiteuses ont pu se rappeler – ou découvrir pour les plus jeunes – les moments forts de cette période, du nouveau pont, aujourd’hui Pont Maurice-Martel, au Palais de justice en passant par les exploits des équipes sportives, les événements culturels et les faits divers. C’est notre mémoire collective qu’il a ainsi préservée au cours de ses quelque 65 ans de carrière. »

Sylvain Rochon a tenu à souligner l’apport extraordinaire des photographes, peintres, écrivains ou historiens pour maintenir vivante notre histoire et perpétuer notre patrimoine. « Ces hommes et ces femmes méritent notre admiration et notre reconnaissance. C’est un devoir de les honorer au moment de leur départ. Ça doit aussi l’être de les encourager et de les soutenir de leur vivant. »

SOURCE : Bureau du député de Richelieu