Tournée
Priorité PME de l’Opposition
officielle
Sylvain Rochon
et Alain Therrien rencontrent
des PME de Richelieu, créatrices
de richesse et d’emplois
Sorel-Tracy, le 19 janvier 2018
– Le député de Richelieu à
l’Assemblée nationale, Sylvain
Rochon, et son collègue de
Sanguinet et porte-parole de
l’Opposition officielle en
matière d’Économie, Alain
Therrien, se sont entretenus
avec des dirigeants et
dirigeantes de PME de la région,
mercredi, dans le cadre de la
tournée panquébécoise Priorité
PME organisée par l’Opposition
officielle. Cette tournée, qui
sillonne le Québec depuis
plusieurs mois, vise à faire le
point sur les principaux enjeux
auxquels font face les PME,
principales créatrices de
richesse et d’emplois, et à
trouver avec elles les meilleurs
moyens de favoriser leur
croissance.
« Les
PME jouent un rôle crucial dans
l’économie du Québec et de
chacune de ses régions, a
affirmé d’entrée de jeu Sylvain
Rochon. Ce sont nos
entrepreneurs et nos
entrepreneures qui, dans
Richelieu, créent la prospérité;
et le rôle de l’État est de les
soutenir. Une approche qui a
toujours été celle du Parti
Québécois : travailler
localement avec ceux et celles
qui portent ces entreprises mais
aussi avec les acteurs qui les
accompagnent, afin de leur
faciliter la vie et de leur
ouvrir des portes. »
Alain Therrien a poursuivi dans
le même sens.
« C’est
pour le rôle central qu’occupent
les PME dans sa vision du
développement économique que
Jean-François Lisée, lui-même
fils d’entrepreneur, a mis sur
pied l’équipe Priorité PME.
C’est ainsi qu’avec deux
collègues au passé
entrepreneurial, Mireille Jean
et Martin Ouellet, nous
parcourons le Québec pour parler
aux hommes et aux femmes à la
tête de ces entreprises qui font
rouler l’économie, pour
comprendre leur réalité et leurs
défis, entendre leur vision et
en arriver ainsi à mettre en
place les pratiques les mieux
adaptées et les plus efficaces.
»
Comme dans les autres régions,
la lourdeur réglementaire et
administrative a été pointée
comme un frein, non seulement
dans le cours normal des
activités mais, quand vient le
temps de participer à un
programme d’aide financière.
La rencontre de Sorel-Tracy,
avec la présence, notamment,
d’Annie Michaud, vice-présidente
aux finances chez Fabspec et de
Philippe Caplette, directeur
d’usine à CNC Tracy, a permis de
mettre en valeur le créneau tout
à fait exceptionnel, dans la
région, d’entreprises
manufacturières du secteur de la
métallurgie, de la fabrication
et de l’usinage métallique, dont
les produits sont notamment
destinés au secteur de
l’énergie. Des entreprises qui
souhaitent voir le gouvernement
du Québec démontrer plus
d’intérêt à l’égard de l’aspect
manufacturier du contenu
québécois.
« Nous avons, dans la région,
des compétences innovantes
remarquables dont nous pouvons
être fiers et qui constituent un
avantage concurrentiel non
négligeable », a fait
valoir Sylvain Rochon.
« Le
respect de la règle de contenu
québécois, appliqué au secteur
manufacturier, est une croisade
que je mène sans relâche auprès
du ministre de l’Énergie et des
Ressources naturelles et du
président directeur général
d’Hydro-Québec, Éric Martel, a
insisté le député. Les
multinationales s’acquittent
trop souvent de leurs
obligations à l’égard du contenu
québécois en s’en tenant à
l’ingénierie pour ensuite
confier la fabrication à
l’étranger. Il est temps que ça
cesse ! Je ne décolère pas de ce
contrat accordé par Hydro-Québec
à GE pour des composantes
d’alternateur que l’entreprise a
finalement fait fabriquer dans
ses ateliers du Brésil, en même
temps qu’elle fermait son
atelier électrique de
Sorel-Tracy. C’est une perte
d’expertise, pour la région et
pour le Québec, qui devrait
préoccuper sérieusement le
gouvernement ! Je vais tout
faire pour protéger le seul des
ateliers sorelois de GE qui a
survécu à sa réorganisation,
l’atelier mécanique. »
D’autres enjeux ont été
soulevés, ici comme ailleurs,
dont la nécessité d’assurer la
pérennité des entreprises
manufacturières qui ont fait
leurs preuves et le besoin d’un
soutien aux PME après le
démarrage, pour leur permettre
de croître et de devenir nos
nouveaux fleurons. Alain
Therrien s’est dit impressionné
par le dynamisme, la créativité
et la détermination des
entrepreneurs et des
entrepreneures rencontrés dans
le cadre de la tournée.
« Avec
toute cette diversité de PME,
une diversité de défis ont été
soulevés. Ce que je retiens
surtout, c’est que ça prend
beaucoup d’audace et d’efforts
pour démarrer une entreprise et
la faire durer. J’estime que le
rôle du gouvernement n’est pas
d’entraver cette démarche par
des exigences réglementaires et
administratives excessives, mais
au contraire, de donner aux PME
tout l’air dont elles ont besoin
pour grandir. »
SOURCE :
Bureau du député de Richelieu |