mardi 19 juin 2018
Négociations chez Kronos Canada
inc.
260 syndiqué-es
membres de la CSN unanimes en
faveur de la grève générale
illimitée
(Varennes, 18 juin 2018) –
Après douze séances de
négociation jugées totalement
infructueuses, les 260
syndiqué-es de Kronos Canada ont
voté à l’unanimité pour le
recours à la grève générale
illimitée au moment jugé
opportun, lors d’une assemblée
générale tenue le 14 juin à
Verchères.
Ayant en mémoire le lock-out
de 2013 qui les avaient jetés à
la rue durant six mois, les
syndiqué-es ont décidé cette
fois-ci de mettre toute la
pression nécessaire pour contrer
de nombreux reculs dans leurs
conditions de travail. Le blitz
de négociation qui s’amorce
aujourd’hui jusqu’au 22 juin
risque donc d’être décisif pour
la suite des choses.
« Avec
un vote aussi fort en faveur de
la grève générale illimitée, les
travailleuses et travailleurs
nous ont clairement donné le
mandat de ne plus jamais subir
l’affront de 2013 quand
l’employeur nous a mis à la rue
sans raison. Non seulement on
veut battre les reculs patronaux
inadmissibles, mais on veut
surtout améliorer
significativement nos conditions
de travail. L’employeur a donc
tout intérêt à changer le ton et
le discours qu’il tient à la
table des négociations. C’est ce
qu’on va vérifier au cours des
prochains jours »,
lance Martin Pelletier,
président du Syndicat national
des employé(e)s de Kronos Canada
(CSN).
Parmi les reculs exigés par
Kronos Canada inc. figurent des
attaques au régime de retraite,
aux statuts et à la stabilité
des emplois, aux droits reliés
au respect de l’ancienneté, aux
horaires de travail, à la
rémunération et à certains
avantages sociaux tels que le
boni de vacances, de même qu’à
la liberté d’action syndicale.
En outre, l’employeur veut
conclure une convention
collective à long terme sans
aucune contrepartie.
Enfin, selon M. Pelletier,
« rien
ne justifie autant de reculs. La
conjoncture économique liée à la
situation avantageuse du bioxyde
de titane ainsi que la santé
financière de Kronos Canada inc.
sont très favorables et ne
justifient aucunement que l’on
accepte de saccager nos
conditions de travail. C’est le
message que l’on martèle depuis
plusieurs semaines à
l’employeur. Il va falloir qu’il
comprenne rapidement qu’on est
très déterminés ».
Source :
Conseil central de la Montérégie
- CSN, SAMVR |