Première de Fame
à Montréal
« On reçoit une grosse vague
d’amour du public à chaque
représentation »
- Elisabeth
Gauthier-Pelletier
Par Annie Bourque,
vendredi 22 juin 2018
« Il faut travailler
dur pour faire cette
carrière-là » |
Au
lendemain de la première de Fame,
la Soreloise Elisabeth
Gauthier-Pelletier
réalise sa chance d’interpréter
Carmen Diaz, un rôle exigeant
qui requiert la maîtrise de la
voix, de la danse et de la
mémorisation d’un grand nombre
de répliques.
« J’ai
tellement de plaisir à être sur
scène et de jouer ce personnage
fort qui vit un éventail
d’émotions allant dans les
extrêmes. »
« Tous
les jours, ajoute-t-elle en
entrevue au SorelTracy Magazine,
je me répète que j’ai une chance
inouïe de faire partie de ce
spectacle-là. »
En Carmen
Diaz sur la scène du St-Denis.
Tout un rêve pour la Soreloise
Elisabeth Gauthier-Pelletier (en
rouge)
Pression
et stress
Une
première médiatique est-elle
différente par rapport aux
autres représentations qui ont
débuté le 7 juin? lui-a-t-on
demandé.
« Nous étions aussi fébriles
que le 7 juin parce que nous
avons envie que les gens
trouvent ça bon et qu’ils voient
notre fougue, notre énergie. »
Mercredi
soir, Elisabeth a eu des
problèmes de son.
« Je ne
m’entendais pas chanter »,
confie-t-elle.
« Avec
le mélange de stress, de
fébrilité cela se peut que je
fasse des erreurs. »
À 3 heures
du matin, les premières
critiques ont paru dans la
plupart des médias.
« D’un
point de vue général, les
critiques sont quand même
bonnes. On nous compare à
Broadway. »
En
entrevue, la Soreloise de 25 ans
raconte son moment préféré. À la
fin de la pièce, lorsqu’elle
remonte sur scène afin de
chanter Fame.
« C’est
le moment le plus fort du
spectacle ou je sens l’amour du
public dans ses applaudissements.
C’est vraiment une vague d’amour
qu’on reçoit à chaque
représentation. »
Élisabeth,
au centre, lors d'une répétition
Alliée
indéfectible
Sa mère
Marielle Gauthier est revenue
l’encourager mercredi soir
durant cette soirée spéciale qui
réunit dans l’assistance
différentes personnalités dont
l’ancien ministre Raymond
Bachand, l’animateur Stéphane
Ballavance, Jason Roy-Léveillé,
Clodine Desrochers, etc.
« Ma
mère a toujours été là pour me
soutenir. Le mot d’ordre, c’est
de travailler dur (comme dans
l’une des chansons de la pièce)
et de croire en soi. Je suis la
preuve que quand on veut
vraiment, on peut. »
« Je ne
me suis jamais donné de plan B
parce que je me disais que si je
prends un plan B, je ne mettrais
pas mon 110 % dans mon plan A. »
Sa vie
a-t-elle changé ? Il y a un an
à peine, Elisabeth était barmaid
au Café Campus. Là, elle
s’amuse sur l’une des plus
belles scènes de Montréal.
« Et en
plus je suis payée pour ça! »
Fierté
soreloise
Sa
professeure de chant Nathalie
Péloquin lui a prédit sa
réussite.
« Nathalie m’a déjà dit : un
jour, je vais payer pour aller
t’entendre chanter. »
Sa professeure de théâtre Peggy
Lavoie de l’école secondaire
Fernand-Lefebvre est d’ailleurs
très fière de son ancienne
protégée dont la photo est
affichée sur le mur des
célébrités de l’école.
Ma
critique
Fame vaut
la peine d’être vue pour la
succession de talents sur scène
autant pour le jeu d’acteurs, de
chanteurs que de danseurs. Les
décors sont absolument
époustouflants. Le numéro de
Marie-Denise Pelletier déclenche
les larmes chez toutes les
mamans de l’assistance. Elle va
chercher toute une émotion
enfouie en nous. J’ai adoré
Ibrahim Elmi Galib et son
incroyable talent de hip hop.
Quant à Elisabeth
Gauthier-Pelletier, elle a du
talent, de la drive et un
incroyable charisme sur scène.
Ses vêtements mettent en valeur
sa fine silhouette. Le
moment le plus éblouissant?
Lorsque sa robe rouge s’envole
sur scène !
La comédie
musicale Fame est
présentée dès le 7 juin 2018 au
théâtre St-Denis 1 à Montréal et
devrait se prolonger jusqu'au
mois d'aout.
Ce que
les autres critiques ont dit :
Samuel
Larochelle du Huffington Post :
« La
comédie musicale finira par vous
convaincre : durant plus de deux
heures et demie, les spectateurs
ont eu droit à du slam, de la
claquette, du flamenco, de la
danse urbaine, du ballet, du
violon, des cuivres, du piano,
de la batterie, une composition
«en direct» et une multitude de
tours de chant. Il est
absolument impossible de rester
de glace devant la fougue et la
dévotion de ces brillants
interprètes. »
Elisabeth
Lepage-Boily de Showbizz.net
« Serge
Postigo a fait un travail
exceptionnel avec ses
adaptations de Grease, Mary
Poppins et Footloose, mais cette
fois, le metteur en scène s’est
surpassé. Fame est à la hauteur
des mégaproductions de Broadway;
visuellement spectaculaire,
techniquement impressionnant et
efficace d’un point de vue
narratif. » |