Aux
Forges de Sorel
Nouvelle convention collective
acceptée à 70% chez FINKL Steel
Par Jean Doyon,
mardi 05 juin 2018
Mieux connus sous le nom des
Forges de Sorel, les
employés syndiqués de
FINKL STEEL de l'usine
de
Saint-Joseph-de-Sorel
(SJDS) ont accepté hier
à 70%, les offres finales de la
compagnie afin de renouveler
leur convention collective échue
depuis le mois de janvier
dernier.
« Nous avons eu une vingtaine de
rencontres, et puis l'employeur
nous a fait une offre finale sur
les clauses négociées et les 272
syndiqués ont voté à 70% en
faveur de l'offre de
l'employeur. »,
a confirmé Stéphane Mongeau,
président du Syndicat des Aciers
Forgés Sorel (FIM–CSN).
« Nous avons fait, entre autres,
des gains au niveau monétaire
(salaire de l'heure) pour les
trois prochaines années. Le
processus est long
avec une multinationale,
mais
nous sommes satisfait de
l'entente.»
Finkl Steel
(SJDS), c'est 272 employés
syndiqués et près de 350 au
total. Finkl Steel, dont le
siège social est «A. Finkl &
Sons » basé à Chicago,
relève du groupe allemand SCHMOLZ + BICKENBACH. Leader
mondial dans la production
d’acier pour forage à chaud, de
moules en plastique et de pièces
à façon, elle est présente dans
18 pays du monde et détient plus
de 100 brevets tout en étant
certifié 1SO 9001.
« On
fait beaucoup de moules pour la
fabrication de pièces
automobiles, aussi beaucoup de
moules pour des écrans de télés
et de cellulaires. On fournit
également pour de l'équipement
de forage.»
Selon M. Mongeon, l'entreprise
va bien.
«
Oui, il y a de l'ouvrage ! Les
commandes rentrent bien, donc le
timing était bon pour négocier.
», disait-il. Mais,
on suit la politique
internationale de près chez
FINKL (SJDS), notamment au
niveau des dernières décisions
du côté américain, qui
inquiètes.
« C'est inquiétant certain,
surtout avec les surtaxes de 25%
sur l'acier qu'a imposé le
président américain
dernièrement. C'est sûr qu'on
va être touché un peu puisqu'on
exporte aux É.-U., mais ce n'est
qu'environ 20% de nos
exportations. Est-ce que c'est
un jeu de négociation ? On
verra bien ! »,
commente-t-il.
FINKL a engagé plusieurs
étudiants pour la période
estivale, mais l'usine n'échappe
pas à la pénurie de main-d'oeuvre.
« Il
manque beaucoup de machinistes,
d'électriciens, aussi des
personnes en « Instrumentation
et contrôle », mais c'est
vraiment des machinistes qui
manquent. Pourtant, les
salaires sont bons dans les
usines ! », conclut
Stéphane Mongeon.
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