« C’est le bon
temps d’acheter à Sorel-Tracy »
-Yanick Caisse, courtier
immobilier


Par Annie Bourque,
vendredi 11 mai 2018
Le courtier immobilier fort
connu dans la région Yanick
Caisse estime que la période
actuelle est propice à la vente
de résidences. On le voit dans
les rues de différents secteurs.
Les pancartes « vendues » font
place à celles « à vendre. »
Les conditions économiques dont
le quasi plein emploi favorisent
l’achat et la vente de maisons.
«
Depuis le début de l’année, on
compte 115 maisons vendues dont
51 ont été achetées en bas du
prix de 150 000 $ »,
indique-t-il.
L’année dernière, à la même
date, on rapportait un nombre
légèrement supérieur de ventes
soit 130 propriétés vendues.
À Sorel-Tracy, la propriété la
plus chère sur le marché est à
727 000 $ et la moins chère, à
12 600 $.
« Les
gens rêvent d’obtenir 217 000 $
quand ils veulent vendre leur
maison. Toutefois, le prix moyen
obtenu est de 166 543 $. »
La vente d’une résidence dans
notre région prend en moyenne
156 jours (ou 5 mois).
Projet immobilier
d’envergure
Dans le secteur Tracy, au bout
de la rue des Muguets, à l’orée
d’un bois, on aperçoit une route
en asphalte bordée par une série
de lots de terrains disponibles
pour la construction.

Le
promoteur Mario
Poirier investit à
Sorel-Tracy parce
qu’il croit en son
immense potentiel.
Crédit : Annie
Bourque |
Déjà, les intéressés peuvent
visiter l’une ou l’autre des
maisons modèles. En entrant dans
l’une d’elles, on est séduit par
la luminosité en abondance dans
la grande cuisine. La maison
compte un total de 4 chambres et
2 salles de bain.
Le promoteur du projet est Mario
Poirier (le frère de Luc
(l'homme d'affaires bien connu).
En entrevue, il dit en toute
franchise :
« Nous
avons fait une erreur en
construisant un modèle
comprenant des éléments de luxe
comme un plancher en érable, des
lustres ou comptoirs en quartz.
Des choses que nous aimons alors
que les gens veulent d’autres
options dont un garage »,
explique Mario Poirier.
Ce bungalow se vend au prix
coûtant de 229 000 $. Sur la
Rive-Sud de Montréal, la même
résidence se vendrait facilement
400 000 $.
Modèles à 170 000 $
M. Poirier envisage de
développer un projet immobilier
en 5 phases.
« Nous
allons livrer ce que les gens
nous demandent. On va construire
des modèles moins luxueux à un
prix qui variera autour de 170
000 $. »
Le terrain est d’une grandeur
d’environ 4000 pieds carrés. Des
arbres matures ont été
préservés. Sur place, on entend
les oiseaux chanter.
Dans la première phase, le
projet comprendra la
construction de 8 bungalows et
20 maisons jumelées. On prévoit
aussi la construction de duplex
ou triplex jumelé de 4 à 6
logements.
« On ne se le cachera pas :
80 % des gens qui viennent
visiter voudraient louer
l’endroit. »

Au bout de la rue des Muguets,
dans le secteur Tracy, le
promoteur Mario Poirier trouve
important de conserver la
proximité du boisé. Crédit :
Annie Bourque
« Je t’offre une ville »
Mario Poirier croit énormément
au potentiel de Sorel.
« On
offre une ville où il y a un
Cégep, un hôpital, une Marina,
de bons restaurants, deux cours
d’eau navigable »,
énumère-t-il.
En un an, il a investi 50 000 $
en publicité pour mettre en
valeur son projet immobilier. De
futurs affiches seront bientôt
bien en vue aux abords de
l’autoroute.
M. Poirier est convaincu que les
futurs projets comme le complexe
portuaire, l’implantation d’une
usine à Canac ou le futur Pont
entre la Rive-Nord et
Sorel-Tracy vont emmener de
nouveaux résidents à Sorel.
« Il
faut juste être patient, dit-il,
la Ville va se développer en
raison des attraits qu’on trouve
ici. »
Vendre ou louer
une maison?
Après une
séparation, un
Sorelois hésitait
entre louer sa
maison ou la vendre
à un montant variant
entre 140 000 $ et
169 000 $.
L’homme a préféré la
louer à une famille.
Mensuellement, cela
lui rapportait la
somme d’environ 1000
$. Toutefois, les
membres n’ont guère
pris soin de son
bien immobilier.
« Le chien a
mangé les portes
d’armoires, des
carrelages de
céramique et des
vitres ont été
brisées »,
énumère le courtier
Yannick Caisse.
Les dommages ont été
irréversibles. À tel
point qu’il a perdu
la valeur de sa
maison.
« Il faut
vraiment prendre
toutes les
précautions avant de
louer. Notre maison,
c’est souvent
l’investissement le
plus important de
notre vie »,
note M. Caisse. |
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