mercredi 28 mars 2018
Négociations dans les centres de
la petite enfance en Montérégie
(CPE)
Enfin, une
entente de principe
(Sorel-Tracy, le 27 mars
2018) – Les 37 centres de la
petite enfance membres de
l’Association patronale
nationale des CPE (APNCPE),
étaient, depuis septembre 2017
en négociation pour le
renouvellement de leur
convention collective. Rappelons
que les 1400 travailleuses
membres du syndicat sont sans
contrat de travail depuis le 31
mars 2015. C’est non sans effort
que le syndicat a pu obtenir
cette entente. Cette dernière
sera présentée aux membres le 7
avril 2018.
La présidente du syndicat, Mme
France Laniel, se réjouit
d’entendre enfin la nouvelle :
« Nous
étions sans contrat depuis plus
de trois ans. Nous avions hâte
que vienne notre tour. Nous
étions prêtes à nous battre
jusqu’à la fin et même à prendre
un vote de grève si nécessaire ».
Une entente est intervenue entre
les associations patronales et
le ministère en novembre 2017.
En février 2016, l’APNCPE s’est
retirée du processus de
négociation nationale pour faire
cavalier seul. D’ailleurs, ses
cahiers de demandes patronales
déposées aux syndicats dans
quatre régions comportaient des
centaines de demandes pourtant
déjà réglées au niveau national.
Parmi les matières que l’APNCPE
cherchait à négocier en dessous
de ce qui a été conclu à la
table nationale : les ratios,
les places des travailleuses au
C.A. et l’âge de la retraite.
« De
par et d’autres, les parties ont
dû retravailler leur demande et
s’entendre sur certains
principes. Le syndicat se dit
satisfait de l’entente et est
heureux de pouvoir dire qu’aucun
vote de grève n’a été
nécessaire. Nous sommes
aujourd’hui heureuses
d’apprendre que la négociation
est terminée. Nous souhaitons
maintenant que cette entente
réponde aux attentes de nos
membres », selon
madame Karine Morisseau,
vice-présidente régionale pour
la FSSS – CSN.
Pour madame Annette Herbeuval,
présidente du Conseil central de
la Montérégie – CSN :
« Alors
que partout ailleurs les
travailleuses ont dû faire la
grève afin d’obtenir des
conditions de travail
équivalentes à celles obtenues à
la table nationale, cette
nouvelle tombe à point. Nous
souhaitions ne pas avoir à nous
rendre à ce point, mais nous
savions que les travailleuses
étaient déterminées, mobilisées
et prêtes à effectuer encore des
journées de grève s’il le
fallait. Le Conseil central de
la Montérégie est très heureux
de l’obtention de cette entente
de principe ».
Source :
Confédération des syndicats
nationaux (CSN) |