Par Stéphane Martin, mercredi 10 octobre 2018

Le 25 septembre dernier, Guy Hemmings devenait le premier joueur de curling à être intronisé au Panthéon des sports du Québec. Son nom se retrouve ainsi aux côtés de plus de 275 athlètes d’élite, toutes disciplines confondues.

C’est avec la tête froide qu’il commente cette nomination.  « Le curling est un sport assez récent au Québec. La popularité grandissante est arrivée avec les olympiques [c’est en 1998 que le Comité international olympique considèrera le curling comme un véritable sport olympique].  Aujourd’hui, il y a plus de 100 matchs qui sont diffusés par année au Réseau des sports. C’est un bel honneur de me retrouver aux côtés de ceux d’Yvan Cournoyer, Guy Lafleur et Pierre Harvey, pour ne nommer que ceux-là. Ça jette un petit velours sur une carrière de curling que je considère bien remplie », déclare Monsieur Hemmings.

C’est à l’âge de 22 ans qu’il a découvert le curling. « Je ne patinais pas assez vite pour jouer au hockey, dit-il en riant. J’ai essayé le sport pour la première fois à Outremont et j’ai eu immédiatement la piqure. Le curling permet d’être compétitif à un âge avancé. J’ai connu le sommet de ma carrière à 35 ans. »

La plus grande fierté de Guy Hemmings est d’avoir démocratisé le curling et de l’avoir rendu accessible à tous. « Avant mon arrivée dans ce sport, les gens disaient qu’il s’agissait d’une discipline anglophone, d’un sport de vieux et de riches. Tous ces qualificatifs ne s’appliquent pas au curling et je suis fier d’avoir contribué à briser cette image », d’ajouter le nouvel intronisé.

Guy Hemmings est aujourd’hui enseignant à la Commission scolaire de Sorel-Tracy et analyste de curling au Réseau des sports. Il a également la chance d’être analyste de son sport fétiche lors des Jeux olympiques, et ce, depuis 4 éditions.