samedi 15 septembre 2018
Retour à
l'affiche du premier film de
Louise Carré tourné dans la
région de Sorel-Tracy


MONTRÉAL, le 13 sept. 2018 /CNW
Telbec/ - Éléphant sur grand
écran invite les cinéphiles à
découvrir le premier long
métrage de fiction de Louise
Carré, Ça peut pas être l'hiver,
on n'a même pas eu d'été, le
jeudi 20 septembre à 19 h à la
Cinémathèque québécoise. Le film
met en vedette Charlotte
Boisjoli, Jacques Galipeau,
Céline Lomez et Mireille
Thibault, alors que les images
sont de Robert Vanherweghem. La
réalisatrice, scénariste et
productrice du film sera
présente pour l'occasion et
s'entretiendra avec les
spectateurs après la projection.
Tourné dans la région de
Sorel-Tracy, Ça peut pas
être l'hiver, on n'a même pas eu
d'été est inspiré de la vie des
femmes que côtoyait la cinéaste
à cette époque pendant les
parties de hockey de son fils.
L'histoire d'une de ces femmes
en particulier est devenue en
quelque sorte la trame du film.
« On était quand même encore en
1980, au début de l'émancipation
des femmes : Betty Friedan,
Germaine Greer, tout ce
monde-là… La femme voulait
prendre sa place et était
surprise de constater qu'après
avoir élevé 6-7 enfants, elle ne
savait pas trop comment rouler
sa vie, aller à la banque, payer
les comptes », nous confiait
Louise Carré en 2012. Le film
constitue donc aussi un
témoignage intéressant du désir
des femmes de cette époque de se
retrouver elles-mêmes et de
s'accomplir.
Synopsis
Au lendemain de la mort subite
d'Albert, son mari depuis près
de 40 ans, Adèle, mère de huit
enfants et âgée de 57 ans, se
retrouve seule, flouée et se
sentant trahie. Face à ses
rancunes, elle risque d'abord de
sombrer dans la dépression, mais
s'efforce finalement
d'entreprendre le contrôle de
son destin et d'ouvrir la porte
sur le monde qui l'entoure. À
travers cette course à la
survivance, elle découvrira
l'amitié, analysera son passé,
légitimera sa vie tout en
justifiant ses frustrations sans
amertume.
Mis sur pied en 2007, Éléphant :
mémoire du cinéma québécois est
un vaste chantier entièrement
financé par Québecor destiné à
numériser, restaurer, conserver
et rendre accessible l'ensemble
des longs métrages de fiction du
patrimoine cinématographique
québécois. Codirigé par Claude
Fournier et Marie-José Raymond,
Éléphant a, depuis sa création,
restauré 225 films qui sont
offerts 24 heures sur 24 et 7
jours sur 7 sur le service de
vidéo sur demande illico de
Vidéotron au canal 900, sur
illico.tv et sur l'application
illico. Les films sont également
accessibles en version originale
et sous-titrée en anglais sur
iTunes Canada et dans tous les
pays du monde où l'une des
langues officielles est le
français ou l'anglais. De plus,
depuis le 15 mars 2018, 50 de
ces films sont aussi offerts en
version sous-titrée en espagnol
dans les pays hispanophones. Le
site Internet Éléphant : mémoire
du cinéma québécois,
www.elephantcinema.quebec ,
constitue quant à lui la plus
importante banque de données et
d'information sur le cinéma
québécois.
Les films restaurés par Éléphant
: mémoire du cinéma québécois
peuvent maintenant être
visionnés sur grand écran dans
le confort de deux grandes
institutions culturelles, grâce
au récent partenariat avec la
Cinémathèque québécoise et le
Musée national des beaux-arts du
Québec (MNBAQ).
SOURCE
Éléphant : mémoire du cinéma
québécois |