vendredi 13 décembre 2019
Patrouille
policière à cheval dans
Sorel-Tracy
La sergente
instructrice chef de l’équipe
équestre de la Sûreté du Québec,
Emmanuelle Groleau en compagnie
du sergent David Castonguay.
Par Stéphane Martin,
vendredi 13 décembre 2019
Plusieurs auront remarqué la
présence de policiers à cheval
dans les rues de Sorel-Tracy
mercredi. Il s’agissait d’une
visite de l’équipe équestre de
la Sûreté du Québec qui a mené
une opération en sécurité
routière.
Sur leurs montures, les
policiers sont à une bonne
hauteur pour surveiller
différents comportements
délinquants chez les
conducteurs.
«
Aujourd’hui, nous étions
installés à une intersection
pour vérifier les traverses de
piéton, les arrêts obligatoires,
le port de la ceinture de
sécurité et l’utilisation du
cellulaire au volant »,
d’expliquer la sergente
instructrice chef de l’équipe
équestre de la Sûreté du Québec,
Emmanuelle Groleau.
Mentionnons que les policiers
qui patrouillent à cheval ont
les mêmes pouvoirs que leurs
confrères qui sillonnent les
rues en véhicule automobile.
« C’est
le même travail, nous répondons
aux appels, nous faisons
respecter le Code de la sécurité
routière et nous sommes capables
de procéder à des arrestations.
Le cheval aide beaucoup dans le
volet communautaire puisque les
gens viennent à notre rencontre
et l’on peut discuter amplement
avec eux. »
Un peu comme les chiens Mira,
les chevaux de la Sûreté du
Québec sont en devoir. Il faut
donc éviter de les flatter sans
avoir au préalable obtenu la
permission de son cavalier.
Pour l’instant, l’équipe
équestre de la Sûreté du Québec
compte huit chevaux pour les
quatre districts de la province.
Outre la patrouille régulière,
l’équipe équestre peut
participer à des événements
protocolaires et
philanthropiques qui
s’inscrivent dans une
philosophie de donner au
suivant.
« Comme cavalier, on
s’implique bénévolement pour
aller à la rencontre d’enfants
malades ou rendre visite dans
des maisons pour personnes
âgées. Nos missions sont
différentes, mais la majorité se
passe en patrouille »,
de conclure Madame Groleau.
Après deux ans de projet-pilote,
la Sûreté du Québec s’est dotée
officiellement d’une équipe
équestre au début de la présente
année.
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