Course de chevaux sous
harnais
Première
victoire chez les pros pour le
Sorelois William Roy
Photos :
Courtoisie
Par Stéphane Martin,
vendredi 26 juillet 2019
Le 30 juin dernier à
l’Hippodrome de Trois-Rivières
marquait la toute première
victoire chez les professionnels
pour le Sorelois William Roy. Il
partait de la 6e position à la
course d’un mile avec son cheval
Arsenal De Chafra pour terminer
premier par une longueur et un
quart avec un temps de 2 :01.1.
Malgré qu’il ait grandi dans les
écuries en suivant son père Guy
qui entraine les chevaux
depuis plus de 30 ans, William
Roy qui a 22 ans en est à sa
première année comme conducteur
professionnel.
« C’est
mon année recrue, le processus
est long et j’en suis à ma 14e
course cette année à
l’Hippodrome de Trois-Rivières.
Cette première victoire est
importante et symbolique,
d’autant que mon cheval n’est
pas nécessairement parmi les
meilleurs. J’ai été en avant dès
le départ, puis j’ai ralenti
pour préserver son énergie en
forçant les autres à faire la
grande boucle pour les garder en
arrière puis à la fin j’ai
laissé le cheval aller pour la
victoire », raconte
le jeune professionnel.
Ce dernier travail comme
journalier à la Ville de
Sorel-Tracy et envisage un jour
de vivre entièrement de la
course de chevaux sous harnais.
« Je
suis bien dans mon sulky. Je
veux me rendre le plus loin
possible pour gagner ma vie
là-dedans. Je me vois faire ça
pendant plusieurs années. Je
crois que j’avais 11 jours la
première fois qu’on m’a amené
dans une écurie »,
insiste William Roy.
Son père Guy abonde dans le même
sens. «
C’est une belle fierté de voir
aller William. Il travaille
fort, il a du talent et il
respecte son cheval. Ce n’est
pas une voiture de course, c’est
un cheval de course. C’est ce
qu’il ne faut jamais oublier.
C’est facile de partir vite au
début et se faire dépasser à la
fin parce que ton cheval n’a
plus d’énergie. William est
discipliné, il fait attention et
il essaie de conserver l’énergie
du cheval. Il m’impressionne, il
a une bonne tête sur les épaules
et ça fait plaisir à voir »,
de conclure l’entraineur et
surtout paternel du nouveau
professionnel.
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