jeudi 04 juillet 2019
Saint-Aimé et Massueville
Avec un
programme gouvernemental ne
contribuant qu’à 65% des coûts,
Saint-Aimé et Massueville ne
peuvent aller de l’avant avec le
projet de conversion de l’église
de Saint-Aimé en centre
multifonctionnel
Saint-Aimé et Massueville, le 3
juillet 2019 – Les membres des
Conseils municipaux de
Saint-Aimé et de Massueville
conviennent que l’estimation des
coûts des travaux pour convertir
l’Église de Saint-Aimé en centre
multifonctionnel sont trop
élevés pour permettre la
réalisation du projet.
À la fin de l’année 2016, la
municipalité de Massueville a
reçu une lettre du ministère des
Affaires municipales indiquant
que le projet de conversion de
l’église devenait une priorité
du ministère. Le programme
gouvernemental prévoit un
financement de 65% des dépenses
admissibles. Le Conseil
municipal de Saint-Aimé a
accepté de poursuivre l’analyse
d’un projet qui prendrait en
considération tous les coûts
permettant d’éviter de nouveaux
travaux à moyen terme.
Un contrat a été accordé à la
firme d’architectes Nadeau,
Nadeau, Blondin, spécialisée
dans les travaux de rénovations,
de restauration et de conversion
d’églises partout au Québec,
pour une première évaluation des
coûts. Des ingénieurs ont
également été sollicités pour
compléter cette analyse.
À la fin de l’hiver, les
rapports ont été rendus
disponibles aux membres des deux
conseils municipaux. On évaluait
les coûts à plus de 2,3 millions
de dollars. Même en calculant
une contribution gouvernementale
à 80% (dans le cas où d’autres
ministères que celui des
Affaires municipales et de
l’Habitation acceptaient de
participer au projet), la
contribution des deux
municipalités s’élevait à au
moins 650 000$, ce qui constitue
un fardeau beaucoup trop élevé
pour les 1000 citoyens des deux
municipalités, surtout si on
ajoute à cette facture les coûts
d’opération et d’entretien
annuels de l’édifice.
Même si les Conseils municipaux
des deux municipalités
reconnaissent l’importance
patrimoniale de cette église, la
place qu’elle occupe dans
l’histoire de Saint-Aimé et de
Massueville et dans le coeur des
citoyens des deux municipalités,
ils ne voyaient pas comment les
programmes gouvernementaux
prévoyant un financement à 65%
pourraient leur permettre
d’entreprendre ce projet de
transformation. Ils sont
également conscients que la
décision qu’ils prennent ne
permet pas de trouver une
solution rapide à l’avenir de
cet édifice important, la plus
grande église dans une petite
communauté de tout le diocèse de
Saint-Hyacinthe. |