À toi de choisir : « Vis tombale vivant » ou « Vis ton bal vivant »


Par Stéphane Martin, jeudi 30 mai 2019

À l’approche du bal des finissants, les élèves de 5e secondaire de l’école Fernand-Lefebvre ont été sensibilisés, jeudi, aux dangers de conduire avec les facultés affaiblies par l’alcool et les drogues. L’exercice organisé conjointement par le Service de protection et d’intervention d’urgence de la Ville de Sorel-Tracy et la Sûreté du Québec revient annuellement depuis plus de 10 ans.

La scène est troublante par son réalisme. Dans le Colisée Cardin, on arrive sur les lieux d’une collision causée par une conductrice qui a consommé de l’alcool. Après avoir échoué l’alcotest, les policiers lui lisent ses droits et procèdent à son arrestation.

Pendant ce temps, les services d’urgences s’occupent de la victime dans l’autre véhicule. Il faudra procéder à la désincarcération puisqu’il est impossible de sortir l’homme gravement blessé de sa fâcheuse position. Le temps est long, l’équipement est bruyant et semble prendre une éternité afin de dégager la victime. On comprend l’importance de chaque minute qui passe puisque le polytraumatisé n’est toujours pas entre les mains des spécialistes de l’hôpital. L’histoire nous apprendra que le jeune homme est décédé de ses blessures au centre hospitalier.

« On sensibilise les élèves à adopter un comportement sécuritaire lorsqu’ils prendront le volant de leur véhicule en cette période de festivités en lien avec le bal de finissants. Les textos au volant, les courses à vive allure, les manœuvres dangereuses et les dépassements illégaux sont également abordés. On leur montre les conséquences à tous les niveaux autant sur le plan judiciaire, le travail des premiers répondants, ce qui se passe à l’hôpital et l’impact sur les familles », commente le technicien en prévention d’incendie pour le Service de protection et d’intervention d’urgence, Francis Gariépy.



Après la démonstration, Loïc Olivier, un accidenté de la route est venu témoigner de l’accident qui lui aura coûté l’amputation de ses deux jambes. Monsieur Olivier se considère chanceux d’être en vie et se dit entièrement responsable de l’accident survenu alors qu’il textait au volant.

Les gens de la SAAQ étaient également sur place avec un véhicule qui simule un accident avec tonneau à 80 km/h. L’exercice aura permis de démontrer l’importance de porter sa ceinture de sécurité.

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