mardi 19 novembre 2019
Semaine de la
justice réparatrice 2019
Montréal (Québec), le 4 novembre
2019 –Dans le cadre de la
Semaine de la justice
réparatrice qui se déroulera du
17 au 23 novembre 2019,
l’Association des organismes de
Justice alternative du Québec
tient à souligner le travail de
ses membres et promouvoir la
justice réparatrice au Québec.
L’association des organismes de
justice alternative du Québec (ASSOJAQ)
regroupe 14 organismes de
justice alternative (OJA), dont
Justice Alternative Pierre-De
Saurel, qui existent depuis plus
d’une trentaine d’années et qui
sont présents dans différentes
régions du Québec. Les OJA ont
la responsabilité de mettre en
œuvre certaines mesures
extrajudiciaires, sanctions
extrajudiciaires et peines
spécifiques découlant de la Loi
sur le système de justice pénale
pour les adolescents (LSJPA) en
favorisant l’implication de
l’adolescent, de la victime, des
parents, des organismes et de la
communauté. Il en est de même
pour les ententes de travaux
compensatoires dans le cadre du
Code de procédure pénale.
La justice réparatrice est une
approche de justice axée sur la
réparation des torts causés par
le délit en tenant le
contrevenant responsable de ses
actes, en donnant aux parties
directement touchées par un
délit l'occasion de déterminer
leurs besoins respectifs.
Chaque personne concernée a
l’opportunité d’être impliquée
dans le processus de réparation
des torts causés et de rétablir
la relation entre eux et la
communauté. C’est à travers de
la Loi sur le système de justice
pénale pour les adolescents (LSJPA)
que les organismes de justice
alternative œuvrent et
favorisent la justice
réparatrice. Elles offrent la
possibilité aux jeunes et aux
victimes de participer
volontairement, dans un climat
sécuritaire, à un processus de
médiation et de communiquer
entre elles en vue de favoriser
la responsabilisation. Au lieu
de se contenter de punir et
d’étiqueter les jeunes ayant
commis des infractions, la
justice réparatrice leur permet
d’assumer la responsabilité de
leur conduite, de comprendre
l’ensemble des répercussions de
leurs gestes sur les autres
ainsi que de réparer les torts
causés à leurs victimes.
Lorsque les victimes rencontrent
le jeune, elles ont la
possibilité de lui poser des
questions et lui expliquer les
répercussions que son délit a
eues sur leur vie. Elle leur
permet de jouer un rôle
significatif et de se prononcer
sur les mesures de réparation
que le jeune pourra effectuer.
L'accompagnement offert dans les
services de médiation citoyenne
des OJA peut aussi s'inscrire
dans un processus de justice
réparatrice, dans une
perspective où un acte criminel
peut endommager la relation ou
les liens entre les personnes
touchées par celui-ci. La
médiation citoyenne permettre de
créer, de rétablir, d'améliorer
ou de maintenir le dialogue, en
offrant un espace sécuritaire,
adapté et chaleureux pour
échanger, accompagné de
médiateurs de l’OJA ou de
médiateurs citoyens bénévoles
issus de la communauté.
Le comité ingénierie de la
médiation de l’ASSOJAQ profitera
de la semaine de la justice
réparatrice pour organiser le 21
novembre 2019 prochain à Trajet,
une journée de formation
continue aux intervenants des 14
OJA du Québec. La journée
portera sur le thème : La
consultation victime dans le
cadre des délits aux
conséquences graves. Cette
formation permettra à plus d’une
quarantaine d’intervenants de se
réunir et de parfaire leur
connaissance.
Vous pouvez consulter
www.assojaq.org pour
plus d’informations sur les
organismes de justice
alternative du Québec.
Source :
Nicole Teasdale
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