jeudi 07 novembre 2019
Mobilisation
des employés syndiqués chez Rio
Tinto, Fer et Titane ce matin

Photo :
Courtoisie

Sorel-Tracy, le 6 novembre 2019
– Dans le cadre d’une
mobilisation tenue tôt ce matin,
les membres du Syndicat des
ouvriers du fer et titane – CSN
ont revendiqué un assainissement
des relations de travail avec
leur employeur.
«
Depuis que nous avons signé
notre dernière convention
collective au printemps dernier,
l’employeur néglige complètement
les relations de travail. Il ne
respecte pas les délais, que ce
soit en lien avec les divers
avis ou les griefs; il impose
des mesures disciplinaires
abusives; l’implantation des
mécanismes de gestion des
nouvelles clauses est d’une
lenteur incroyable; bref, la
haute direction doit donner un
sérieux coup de barre dans la
gestion des ressources humaines
et des relations de travail, de
souligner Alexandre Poirier,
président du syndicat. Même
l’employeur reconnaît que nous
sommes passés d’un service de RH
cinq étoiles à un trois étoiles.
Peu importe le nombre d’étoiles,
il y a un manque évident de
ressources, de responsables
expérimentés et de sérieux
actuellement du côté de
l’employeur, ce qui nous cause
tous ces problèmes qu’il faut
régler rapidement ».
« Nous
allons poursuivre notre travail
sans relâche avec le syndicat
afin de faire bouger cet
employeur. Lorsqu’on s’entend
sur un nouveau contrat de
travail, on met tout en œuvre
afin de le respecter, et ce,
dans les moindres détails. Ça
n’a pas de sens qu’un employeur
comme Rio Tinto ait l’air de
gérer ses relations de travail
comme un snack-bar de coin de
rue », de dénoncer
Kevin Gagnon, vice-président de
la Fédération de l’industrie
manufacturière – CSN.
« Venant d’une multinationale de
l’ampleur de Rio Tinto, cette
situation est plutôt
inquiétante. Dans une usine
comme celle de FET, entre
autres, les questions de santé
et de sécurité du travail (SST)
sont d’une importance capitale.
Or, il est clair que des
relations de travail déficientes
minent les bases d’une saine
gestion de la SST et c’est la
santé et la sécurité de ces
salarié-es qui est en jeu »,
de renchérir Annette Herbeuval,
présidente du Conseil central de
la Montérégie (CCM–CSN).
« La
CSN mettra tout en œuvre pour
que cet employeur finisse par
entendre raison. Ce n’est pas la
première fois que nous devons
intervenir et nous entendons
bien le faire, tant et aussi
longtemps que cette situation
invraisemblable existera sur le
terrain », de
conclure Véronique De Sève,
vice-présidente de la CSN.
Le Syndicat des ouvriers du fer
et titane – CSN regroupe près de
850 travailleuses et
travailleurs de Rio Tinto, Fer
et Titane à Sorel-Tracy.
SOURCE : CSN
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