À
Sorel-Tracy le 20 novembre
prochain Haïku : Le
nouvel album de Diane Tell
Montréal, octobre 2019 – Un
Haïku, dans la tradition
japonaise, c’est un très court
poème de trois vers qui évoque
l’évanescence du quotidien. Pour
Diane Tell, c’est non seulement
un nouvel album, mais aussi un
témoignage magistral, en 12
chansons parfaites, sur
l’impermanence des sentiments
humains.
Huit ans après le richement
folk-rock « Rideaux Ouverts »,
l’artiste surdouée et
productrice indépendante assumée
ne s’est pas reposée sur ses
lauriers et a eu envie de sortir
des sentiers battus avec un
album remarquablement actuel de
chansons originales, dans tous
les sens du terme.
La tournée québécoise de Diane
Tell à l’automne 2020 sera
précédée par un spectacle à la
salle Maisonneuve de la Place
des arts le 18 juin prochain
dans le cadre des Francos de
Montréal. Retrouvez toutes les
dates au www.dianetell.com
Sur « Haïku », Diane Tell s’est
entourée d’une équipe de
brillants iconoclastes qui lui
ont permis d’aller jusqu’au bout
de ses choix. Sous la gouverne
du toujours étonnant Fred
Fortin, à la réalisation, ses
complices habituels, François
Lafontaine, Olivier Langevin,
Samuel Joly et Joe Grass ont
fait éclater les paroles et les
musiques comme autant de feux
d’artifices.
L’album se décline comme un
itinéraire de l’intime, avec un
point de départ et un point
d’arrivée. Il décolle avec « Vie
» que Fred Fortin a spontanément
écrite, paroles et musique, pour
Diane. Loin du rock de Galaxie,
il a plutôt signé la parfaite
chanson de la Diane Tell
familière, une jolie bossa
d’Abitibi, tendre mais
douce-amère. Il émaille l’album
de 2 autres petits bijoux de
nuances et d’âme à vif : «
Catastrophe » et « Chat ».
Pour « Haïku », Diane a recruté
un nouveau collaborateur,
l’écrivain suisse d’origine
serbe Slobodan Despot qui
nourrit les 3 titres qu’il a
signés, avec Diane à la musique,
de son écriture emplie de
philosophie. « On n’jette pas un
amour comme ça », premier simple
tiré de l’album, valse doucement
sur le regret et l’abandon. «
Rien », à l’humour mélancolique,
sautille sur une mélodie
subtilement jazzée. «
Questionnaire » termine l’album
avec des interrogations
fondamentales sur un rock
contemporain assumé qui nous
rappelle la force de mélodiste
de Diane Tell.
Diane s’est gardé la part de la
lionne avec 4 chansons
fabuleuses, dont elle signe les
paroles et la musique. « Il ne
m’aime pas » est une déchirante
balade du regret, aussi
inoubliable que « Si j’étais un
homme ». « Evolène », à la
rythmique obsédante, est un
exorcisme intense mais rieur,
coloré des demi-teintes de la
Suisse où elle a élu domicile. «
Haïku », toute dans la subtilité
et le dépouillement, fait de ses
mots une incantation intime de
l’âme. Sur « Spoiler », Diane
s’est lancée tête baissée dans
une écriture éclatée, secouante,
à la rythmique obsessive, pour
tracer un portrait impitoyable
de notre vie fragmentée.
L’album est complété par la
jolie, tendre et chaleureuse «
Moi fille, toi garçon » qu’elle
co-signe avec Serge Farley-Fortin
et par la très émouvante «
J’aurais voulu qu’tu saches » du
poète Alain Dessureault sur une
musique à fleur de peau de Serge
Farley-Fortin. Diane y livre une
puissante interprétation qui
ébranle quiconque l’écoute. Un
grand moment.
Cet album charnière dans la
carrière de Diane Tell a été
nourri des images du grand
artiste basque Koldobika Jauregi,
la prise de son et le mixage ont
été faits par Pierre Girard et
c’est le maître Bob Ludwig, que
Diane a retrouvé avec plaisir,
qui a fait le mastering.