mercredi 22 avril 2020
Règles désavantageuses de la PCU
:
Xavier
Barsalou-Duval plaide pour les
travailleurs d’ArcelorMittal


Varennes, 22 avril 2020 –
Dans une lettre qu’il a fait
parvenir au ministre des
Finances, le député de
Pierre-Boucher—Les
Patriotes—Verchères, Xavier
Barsalou-Duval, se porte à la
défense des travailleurs d’ArcelorMittal
de Contrecoeur qui se voient
désavantagés par les règles du
programme de la Prestation
canadienne d’urgence (PCU).
Les centaines de travailleurs
des usines d’ArcelorMittal de
Contrecoeur qui ont été mis à
pied en raison de la COVID-19 se
trouvent dans une situation
inattendue où ils sont forcés de
refuser le fonds de soutien de
leur employeur afin d’avoir
droit à la PCU.
« Déjà qu’en toutes
circonstances, il est malheureux
de perdre son emploi, il serait
regrettable qu’en plus de cela,
ces travailleurs soient
pénalisés par des politiques qui
au départ devaient leur venir en
aide », a déploré Xavier Barsalou-Duval.
En vertu de leur convention
collective, les travailleurs
licenciés peuvent recevoir des
prestations d’un fonds de leur
employeur afin de bonifier
légèrement leur revenu en
période de chômage.
Habituellement, cela ne pose
aucun problème, mais en raison
des critères actuels du
programme d’urgence récemment
mis sur pied et qui remplace
temporairement
l’assurance-emploi, ils n’y ont
plus droit.
« Il est complètement absurde
que nos travailleurs de
Contrecoeur ne puissent se
prévaloir des fonds qu’eux et
leur syndicat ont durement
gagnés au fil de leurs
négociations. Le ministère des
Finances a, pour des motifs
obscurs, décidé de ne pas les
inclure dans les mesures
d’assouplissement annoncées
subséquemment au programme de la
PCU. C’est pourquoi j’ai écrit
personnellement au ministre des
Finances afin de lui faire
entendre raison », a martelé
monsieur Barsalou-Duval.
Les travailleurs licenciés ne
sont pas au bout de leurs peines
puisque pour la vaste majorité
d’entre eux, la prestation
d’urgence à laquelle ils ont
droit sera inférieure à celle
qu’ils auraient touchée avec le
régime d’assurance-emploi.
Ainsi, sans changement aux
critères actuels, les
travailleurs d’ArcelorMittal
sont doublement pénalisés.
« Ce revenu qui vise simplement
à leur permettre de maintenir un
certain pouvoir d’achat n’est en
aucune façon lié à des heures
travaillées dans les 14 derniers
jours. Il serait facile de
modifier les critères
d’admissibilité à la PCU pour
que les revenus de ces fonds
prévus aux conventions
collectives ne soient pas
considérés comme des revenus
d’emploi au sens de
l’admissibilité à la PCU », a
indiqué le député.
« Ils sont plusieurs centaines
dans ma circonscription
seulement à subir ce préjudice
et il y en aura potentiellement
des milliers d’autres à travers
le Québec. Je suis donc persuadé
que lorsque vous comprendrez la
situation dans laquelle se
trouvent ces travailleurs, vous
accéderez à leurs demandes », a
conclu le député de
Pierre-Boucher — Les Patriotes —
Verchères dans sa lettre au
ministre Morneau.
Attaché de
presse
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