lundi 13 juillet 2020
Négociation à la MRC
Pierre-de-Saurel
Le conseil de
la MRC bloque l’adoption de
l’entente de principe, déplore
le SFPQ


Le 13 juillet 2020 – Le
Syndicat de la fonction publique
et parapublique du Québec (SFPQ)
demande l’aide d’un médiateur
alors que le conseil de la MRC
Pierre-de-Saurel bloque le
processus d’approbation de
l’entente de principe pour la
mise en place d’une première
convention collective de travail
du personnel de la MRC.
Le SFPQ rappelle que, depuis
le début de la négociation en
2019 entre le Syndicat et les
représentants patronaux de la
MRC, les négociations se sont
déroulées dans un esprit de
respect et d’ouverture. Le 3
juin dernier, lors de la séance
de travail du conseil de la MRC,
la partie patronale a présenté
le résultat de la négociation
afin d’obtenir une résolution
d’adoption. Depuis cette séance,
trois rencontres supplémentaires
ont eu lieu afin de répondre aux
nombreuses questions et demandes
d’information notamment du maire
de Sorel-Tracy, Serge Péloquin,
qui s’est montré insistant.
Récemment, le Conseil a
reculé et a demandé de retourner
à la table pour revoir certaines
dispositions. Ce qui fait que,
sept semaines plus tard,
l’entente de principe n’est
toujours pas adoptée, déplore le
SFPQ.
« Ce
genre d’aller-retour
d’informations des politiciens,
c’est du jamais vu dans les
pratiques habituelles de
négociations de convention
collective des MRC au Québec.
Nous constatons que l’attitude
du maire de Sorel-Tracy, qui
impose sa supériorité de
villecentre, et qui semble agir
comme roi et maître de la
région, a un impact négatif sur
le processus d’approbation de
l’entente de principe. Monsieur
Péloquin ralentit volontairement
les travaux en multipliant les
demandes d’informations
supplémentaires et entrave le
processus menant à l’adoption de
l’entente », constate
le co-président de la région de
Montréal-Laval-Montérégie du
SFPQ, Jean-François Sylvestre.
Devant la frustration
grandissante de ses membres, et
la lenteur de prise de décision
du conseil de la MRC, le SFPQ a
déposé une requête de médiation
au ministère du Travail
afin de faire bouger les choses.
« On ne
peut pas prendre les employés de
la MRC en
otage parce que le maire de la
ville-centre a décidé que
l’entente négociée de bonne foi
entre les parties ne lui
convenait pas. Nous ne vivons
pas dans une dictature au
Québec,
monsieur Péloquin! Si la
situation ne change pas, nous
examinerons la possibilité de
déposer un recours pour
négociation de mauvaise foi et
nous commençons les moyens
de pression aujourd’hui le 13
juillet! C'est malheureux d’en
arriver là après une si belle
négociation »,
conclut monsieur Sylvestre.
SOURCE :
Jean-François Sylvestre, SFPQ |