jeudi 16 juillet 2020
Selon les
maires Serge Péloquin, Sylvain
Dupuis et Alain Chapdelaine
La première
convention collective des
employés de la MRC doit
respecter la capacité de payer
de nos contribuables

Le Maire de
Saint-Roch-de-Richelieu, Alain
Chapdelaine, le maire de
Sorel-Tracy, Serge Péloquin et
Sylvain Dupuis, maire de
Saint-Ours
SOREL-TRACY, le 16 juillet
2020 –
« Les négociations de la
première convention collective
des 14 employé(e)s de la
Municipalité régionale de comté
(MRC) de Pierre-De Saurel
doivent se poursuivre de manière
consensuelle pour obtenir une
entente équitable et
respectueuse de la capacité de
payer des citoyennes et
citoyens. »
Les maires de Sorel-Tracy,
Saint-Ours et
Saint-Roch-de-Richelieu, Serge
Péloquin, Sylvain Dupuis et
Alain Chapdelaine, qui
représentent près de 80 % de la
population et du financement de
la MRC, estiment qu’il s’agit là
de la première obligation de
tous les maires de la MRC envers
leurs citoyennes et citoyens à
titre d’administrateurs publics
responsables.
Les trois maires de la MRC
déplorent que le nouveau
syndicat débute son existence de
manière intransigeante, en
faisant de la désinformation
puis en exigeant une médiation
du ministère du Travail, de
l’Emploi et de la Solidarité
sociale pour la signature de sa
première entente plutôt que de
négocier de bonne foi.
Les maires Péloquin, Dupuis et
Chapdelaine estiment qu’il reste
peu à régler et que des
négociations de bonne foi vont
permettre de conclure un contrat
de travail à long terme liant
les contribuables de la
ville-centre et des 11 autres
municipalités au personnel de la
MRC.
« À
Sorel-Tracy, nous avons toujours
renouvelé les conventions
collectives de nos 300 employés
de manière consensuelle et
respectueuse, dans le respect
des droits des travailleuses et
travailleurs. La négociation en
cours à la MRC aura forcément un
certain impact sur les
conditions de travail à venir
dans les différentes villes sur
le territoire de la MRC. De là
l’importance d’avoir des
conditions de travail équitables
et bien mesurées à l’échelle de
la région », estime
le maire Serge Péloquin.
« Le
travail réalisé jusqu’à
maintenant est substantiel. Nous
sommes d’avis que la négociation
doit reprendre de manière à se
conclure par une entente
consensuelle et non par
médiation ou sur division des
voix parmi les maires »,
soutient le maire Alain
Chapdelaine.
Le maire Sylvain Dupuis ajoute
qu’il est important d’agir de
manière raisonnable et non
précipitée, surtout que les
employés de la MRC n’ont aucun
risque de perdre leur emploi. La
première convention collective
sera le canevas de conditions de
travail à long terme. C’est
d’autant plus important que
l’entente soit équilibrée, juste
et convenue correctement alors
que nos citoyennes et citoyens
doivent composer avec les effets
négatifs de la pandémie et d’une
relance économique lente.
Entente équilibrée et
juste
Pour les trois maires, il va de
soi que cette première
convention collective doit être
conforme aux exigences du marché
du travail, de la réalité
financière des villes de la MRC,
de la viabilité des conditions
qui y sont contenues et,
surtout, dans le respect de la
capacité de payer de la
population qui en assume
ultimement les coûts.
Les maires Péloquin, Dupuis et
Chapdelaine invitent donc les
comités de négociation de la MRC
et des employé(e) s à reprendre
leurs pourparlers dans un esprit
ouvert afin de convenir d’une
entente négociée et
consensuelle.
Sources :
Sylvain Dupuis
Maire de Saint-Ours
Alain Chapdelaine
Maire de Saint-Roch-de-Richelieu
Serge Péloquin
Maire de Sorel-Tracy |