Jean Cournoyer « 7up » a perdu sa bataille face au cancer

Une photo prise en 2018 de Jean Cournoyer qui était surnommé
M. Seven Up à Sorel-Tracy. L’homme est décédé le 4 juillet dernier.
Crédit Courtoisie.

Par Annie Bourque, jeudi 09 juillet 2020

De tempérament combatif et batailleur, l’ancien patron de l’entreprise Seven-Up Tracy, Jean Cournoyer s’est battu durant les neuf dernières années face au cancer avant de rendre les armes, le 4 juillet dernier à l’âge de 71 ans.

Un premier cancer affectant les intestins a fait son apparition en 2011. Diverses opérations et traitements de chimiothérapies ont eu lieu. « Le cancer est revenu pour une troisième fois. Et l’an dernier, les traitements de chimiothérapie ont cessé. Les derniers mois ont été très difficiles, mais il «toffait» et ne se plaignait pas », confie son frère René Cournoyer.
 
Jean Cournoyer était le 5e garçon d’une famille de huit enfants comptant aussi trois filles. « Jean était très sollicité par les différents organismes de Sorel-Tracy. Les gens disaient: on va aller voir M. Seven Up » , ajoute-t-il.

Un patron à l’écoute

L’homme, un bon vivant, était très aimé de ses employés. « Mon frère avait un bon jugement et il était à l’écoute. C’est pourquoi, il obtenait de bons résultats.»  L’usine d’embouteillage Seven Up Tracy a été vendue en 1987 à Alex Coulombe de Pepsi.

Puis, M. Cournoyer est devenu directeur général pour Pepsi-Seven Up à Trois-Rivières. « À son arrivée à Trois-Rivières, Jean avait une trentaine de griefs sur son bureau et il les a tous réglés », illustre l’aîné des Cournoyer.
 
Son fils Marc entend souvent le même commentaire provenant d’anciens employés. « Ton père, lui dit-on, c’est le meilleur boss que j’ai eu.»

Homme de famille

Papa de deux enfants âgés de 47 et 51 ans, Marc et Lucie et grand-papa de trois petits-enfants, Audrey, Samuel et Malorie, Jean Cournoyer privilégiait les moments en famille. « Mon père a toujours été présent pour nous. On ne s’ennuyait pas avec lui. On avait toujours quelque chose à faire que ce soit le bateau, l’été ou le ski, l’hiver », raconte son fils Marc.

Sportif, il adorait le golf et faire la moto avec ses amis l’été. « Après 9 ans de combat face au cancer, il a décidé qu’il avait assez souffert », confie Marc.

Son ami d’enfance, Jean Lusignan ajoute qu’il était prêt à demander l’aide à mourir.  « Il venait me voir tous les jours au mini-putt. Il adorait ses enfants et petits-enfants. C’est un être que tout le monde aimait et qui mordait dans la vie », souligne M. Lusignan.

Jeunes adultes, les deux comparses rendaient visite aux cousines de Jean Cournoyer qui habitaient Saint-Hyacinthe. « À la salle de danse, on rencontrait des filles et si l’une d’elles prenait un Coke, on s’en allait», raconte d’un ton moqueur M. Lusignan.

D’autres anecdotes pourraient être entendues le 17 juillet prochain alors que la famille accueillera parents et amis au Salon Gilbert Mandeville et FIls le vendredi 17 juillet entre 11 h et 14 h. Un maximum de 50 personnes à la fois sera autorisé.

À gauche, Jean Cournoyer et un ami Mario Niquette lors d’un voyage en moto. Crédit-Courtoisie.

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