jeudi 11 juin 2020
Juste à temps
pour les premières fraises de la
saison

Les fraises
de la Ferme Gamelin cueillies
directement au champ le matin
même sont en vente au Provigo et
bientôt dans le kiosque près du
Saint-Hubert (vers le 21 juin).
Les fraises sont savoureuses.
Crédit: Annie Bourque

Par Annie Bourque,
jeudi 11 juin 2020
Les producteurs de fraises de
la région poussent un soupir de
soulagement. Leurs travailleurs
étrangers sont débarqués juste à
temps pour effectuer la
cueillette des premières
fraises, sorties plus tôt cette
année.
C’est le cas de la Ferme
Gamelin à Pierreville qui
accueille cinq travailleurs du
Guatemala. Quatre autres sont
présentement en quarantaine.
D’ici la semaine prochaine, ils
iront rejoindre leurs confrères
au champ.
Situation similaire à la
Ferme des Ormes dont huit
cueilleurs de fraises provenant
de l’étranger ont posé leurs
valises plus tôt cette saison.
Déjà, ils sont en mode récolte.
D’ici une semaine, 10 autres
s’ajouteront à l’équipe. Il en
manque encore deux qui
arriveront vers le 24 juin.
Notre région est privilégiée
de compter sur cette
main-d'œuvre étrangère. Car à
Sainte-Anne-des-Plaines, des
producteurs seront forcés de
jeter les précieux fruits, faute
de cueilleurs, a-t-on pu lire
récemment dans un reportage de
La Presse.
Précoces
Qu’est-ce qui explique la venue
plus hâtive de ces belles
fraises juteuses alors que le
printemps a été particulièrement
froid ?
« On
a connu un gros épisode de
chaleur à la fin avril et aussi
en mai », explique
Sylvain Lavoie, le propriétaire
de la Ferme Gamelin.
Les premières fraises sont
arrivées 10 jours d’avance par
rapport à l’an dernier. Cela
tombe bien car en temps de
pandémie, les consommateurs sont
friands des produits locaux.
« Le
premier ministre François
Legault a lancé un bon message
et les gens veulent maintenant
acheter local. J’espère que ça
va continuer comme ça »,
ajoute M. Lavoie.
Prix
Les gens peuvent se procurer les
fraises en se rendant sur place
chez les producteurs. Aussi,
depuis mercredi (hier), Sylvain
Lavoie a commencé à livrer ses
produits au Provigo de Sorel. Le
prix d’un casseau revient à plus
de 8 $.
« Les gens ne payeront pas ce
prix-là pour des fraises »,
lui a-t-on dit.
Le producteur est convaincu que
sa marchandise ne restera pas
longtemps sur le comptoir du
magasin.
« On a commencé samedi à en
vendre au kiosque de notre ferme
9 $ le panier. Il n’en restait
plus en après-midi. »
Autocueillette
Enfin, l’autocueillette débutera
autour du 24 juin. Toutefois, il
sera interdit pour les
cueilleurs de savourer ce
délicieux fruit. Dans le
contexte de la Covid-19, la
dégustation est interdite dans
le champ. Les parents devront
cueillir en gardant leurs
enfants près d’eux. Enfin, il
faudra se désinfecter les mains
au début et après la cueillette.
Évidemment, les cueilleurs
devront respecter la
distanciation sociale de deux
mètres et respecter la zone de
cueillette qui leur sera
attribuée.
En attendant, l’auteure de ces
lignes a osé dépenser presque 20
$ pour deux paniers. Elle n’en
ressent aucun regret. En raison
de la chaleur peut-être, la
fraise est davantage sucrée et
juteuse. Un délice tout
simplement qu’on ne peut pas se
priver, Covid-19 ou non.
Ferme les Ormes
175, Chenal Tardif à
Pierreville
Tel : 450-568-3709
Ouvert jusqu’à 20 h
https://www.facebook.com/Ferme-des-Ormes-373936019390365/
Ferme Jean-Yves Gamelin
188, Chenal Tardif à Pierreville
Tel : 450-568-2654
Ouvert jusqu’à 20 h
http://www.fermejeanyvesgamelin.com
Ferme Petits Délices
830 Rang du Haut de la Rivière,
Pierreville,
450 568-3360
info@fermepetitsdelices.
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