Nouvel investissement à la fromagerie Polyethnique
La pandémie n’arrête pas les dirigeants

Photo: Frédérique Bouchard

Par Stéphane Martin, mardi 20 octobre 2020

La pandémie de COVID-19 n’allait pas ralentir les ardeurs des dirigeants de la fromagerie Polyethnique Le Bédouin qui s’affairent à un agrandissement majeur de l’usine de Saint-Robert.

Ceux qui circulent à proximité des installations auront remarqué l’agrandissement de plus de 28 000 pieds carrés. « Nous avons trois secteurs à l’usine actuellement. On fait du fromage, du yogourt et du yogourt à pâte pressée. On développait tout ça dans la même usine. Maintenant, on va compartimenter les secteurs. L’agrandissement nous servira au déménagement des installations pour le fromage. La fabrication du yogourt aura également son espace réservé avec l’équipement nécessaire, telle la ventilation. On agrandit également tout ce qui a trait à l’emballage. Ce secteur sera également robotisé en partie », explique le président de la Fromagerie Polyethnique-Le Bédouin, Jean-Pierre Salvas.

L’arrivée de robots marque une étape importante pour la fromagerie qui célèbre cette année son 25e anniversaire. « Nous avons annoncé la nouvelle aux employés lors du dernier party de Noël. Cela aurait pu engendrer des inquiétudes, mais au contraire, tout le monde a applaudi. Tous les 5 ans, nous doublons la production à la fromagerie. Cette année, on double, mais avec des robots, il n’y a personne qui va perdre son emploi. Au contraire, les robots vont s’occuper des emplois qui ont moins de valeur ajoutée. Ça n’arrête pas de bien aller à la fromagerie Polyethnique. »

Le président rappelle l’histoire qui a commencé en juin 1994 dans une bâtisse de 2 800 pieds carrés. « On l’appelait notre laboratoire. En juillet 1995, on a fait de l’argent pour la première fois et nous avons fait notre premier dépôt à la Caisse Populaire. L’année dernière, nos installations sont passées à 47 000 pieds carrés et avec l’agrandissement actuel, la fromagerie Polytechnique Le Bédouin aura une superficie de 75 000 pieds carrés », lance fièrement Monsieur Salvas qui compte désormais sur une relève.


Jean-Pierre Salvas et sa fille Camille

Depuis l’an passé, sa fille Camille l’a rejoint dans les bureaux alors que son fils Marc-Antoine travaille à l’usine. L’une évolue à titre de chargée de projet alors que l’autre deviendra rapidement contremaitre.

L’homme d’affaires qui choisit d’investir en temps de pandémie se fait rassurant envers ses employés. « Nous sommes un service essentiel et nous allons demeurer ouverts. Les commandes prévues dans les restaurants se sont retrouvées dans les épiceries et à ce niveau nos ventes ont augmenté. C’est le temps de prendre de l’expansion et de continuer sur notre lancée. Les choses vont continuer à bien aller », de conclure Jean-Pierre Salvas qui cache encore de belles surprises dans son chapeau.

La fromagerie est encore en expansion.  Photo: Jean Doyon/STM

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