mardi 29 septembre 2020
« Il est temps
de penser au NOUS et non au JE »
- Docteur Julie Loslier

Photo :
Capture d'écran

Par Stéphane Martin,
mardi 29 septembre 2020
La direction de santé
publique de la Montérégie tenait
une conférence de presse mardi
afin de faire le point sur la
COVID-19 alors que la région
s’apprête à passer au palier
orange du niveau d’alerte.
Après avoir rappelé les mesures
qu’impose ce changement de
palier, la directrice a insisté
sur l’importance de l’effort
demandé à la population.
« Il ne
faut surtout pas voir ses
mesures comme étant une punition
pour les territoires qui sont
touchés. Il faut surtout le voir
comme un levier supplémentaire
pour éviter qu’une situation ne
se dégrade et que l’on se
retrouve avec des taux qui ont
des impacts sur les hôpitaux et
les milieux de vie. L’objectif
est de protéger nos milieux
vulnérables. […] Je suis tout à
fait consciente que certains
secteurs sont appelés à faire
plus de compromis que d’autres.
[…] C’est pour cette raison que
l’on espère que ça va durer le
moins longtemps possible et pour
ça, il faut penser au NOUS et
non au JE », commente
la docteure Julie Loslier.
Même si une région telle que la
MRC de Pierre-De Saurel réussit
à maintenir un bas taux de
contamination, il n’est pas
question pour les autorités d’en
faire un cas d’exception et de
séparer la carte pour l’exclure
d’une zone.
«
Imaginez la complexité. Il n’y a
aucun découpage parfait. […] La
stabilité des mesures est
essentielle et c’est impossible
d’avoir cette stabilité quand on
a un petit découpage. Il n’y a
aucun choix facile, j’en suis
consciente. Il y a des
territoires qui doivent faire
face à des mesures plus
restrictives [que nécessaire].
Il faut voir ça comme la
possibilité de maintenir les bas
taux de contamination et
d’empêcher une circulation qui
peut aller très vite dans de
petit territoire. […] Je
comprends que c’est restrictif,
mais c’est toujours d’essayer
d’avoir la meilleure décision
possible en sachant que ça ne
fait pas l’affaire de tout le
monde. »
Pour se faire rassurante, Madame
Loslier a mentionné qu’en date
d’aujourd’hui, il n’y a rien qui
lui indique que la région
pourrait passer prochainement au
rouge.
« C’est ma lecture actuelle,
mais tout change rapidement. »
Dans les cours d’école
Comme l’a indiqué le premier
ministre, la tranche d’âge des
moins de 30 ans demeure
difficile à sensibiliser. Dans
les cours d’école secondaire, on
observe plusieurs attroupements
de fumeurs et de vapoteurs qui
se trouvent à moins de 2 mètres
les uns des autres et qui
s’échangent la cigarette. Les
directions d’écoles sont
pourtant sensibilisées aux dires
de la directrice de la santé
publique.
« Ça
fait deux rencontres que je
tiens en deux semaines avec
l’ensemble des directions
d’école en Montérégie. […]
Certaines écoles ont ajouté des
surveillants. […] On ne peut pas
tout contrôler. L’effort de
communication auprès des jeunes
pour répéter les messages est
crucial », de
conclure Madame Loslier.
Pour connaître les effets du
passage en zone orange, il est
possible de consulter la page
web du gouvernement à l’adresse
suivante :
https://www.quebec.ca/sante/problemes-de-sante/a-z/coronavirus-2019/systeme-alertes-regionales-et-intervention-graduelle/palier-3-alerte-zone-orange/?fbclid=IwAR0eOb9cgmfViBDSRab3bP0J60Wpi-FuGP8AMQjSigEjQXs4tJzWsIL4toc
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