vendredi 13 août 2021
Pénalités financières aux aînés ayant reçu la PCU:
Le Bloc dénonce les mesures abusives du
fédéral envers les aînés et réclame un juste traitement
Sorel-Tracy, le 13 août 2021 – Louis Plamondon, député de
Bécancour – Nicolet - Saurel et président du caucus du Bloc
Québécois, et Gabriel Ste-Marie, porte-parole du parti en
matière de Finances, dénoncent le traitement préjudiciable
exercé par le fédéral à l’égard d’aînés recevant le
Supplément de revenu garanti (SRG). Ces aînés à faible
revenu ont vu leurs prestations de SRG fortement amputées,
voire complètement radiées, parce qu’ils ont eu recours, en
toute conformité, à la prestation canadienne d’urgence (PCU).
Dans une lettre adressée conjointement à la ministre des
Finances et à la ministre des Aînés, les députés Louis
Plamondon et Gabriel Ste-Marie demandent formellement que
cette situation aberrante et inique soit corrigée dans les
plus brefs délais.
À nouveau, ce sont les Québécoises et les Québécois les plus
vulnérables et les plus précaires financièrement qui font
les frais d’un traitement injuste du gouvernement fédéral.
C’est absolument inacceptable que les aînés qui bénéficient
du SRG, qui travaillaient avant la pandémie et qui ont subi
des pertes de revenus ou d’emplois à cause de la COVID-19,
soient pénalisés aujourd’hui. Les députés du Bloc reçoivent
de nombreux témoignages de la part d’aînés pris au dépourvu
parce que leurs prestations de SRG ont été coupées en
juillet.
Pour le Bloc Québécois, il apparaît clairement que les aînés
sont passés dans le collimateur du ministère du Revenu, sans
que soit prise en compte la situation des personnes touchant
le SRG. Ces pénalités-surprises placent de nombreux aînés à
faible revenu dans l’inconfort et l’insécurité financière.
« Nous croyons que le gouvernement fédéral devrait à tout
le moins considérer les prestations de la PCU comme un
revenu d’emploi ou de travail indépendant aux fins du calcul
des montants du SRG afin de minimiser l’impact de cette
prestation d’urgence ponctuelle sur la capacité des aînés à
vivre dignement aujourd’hui », de conclure Louis
Plamondon.
Bureau du député Louis Plamondon |