Sorel-Tracy, le 9 août 2021 – Le chef Yves-François
Blanchet et le député de Bécancour – Nicolet – Saurel, Louis
Plamondon, ont mis de l’avant l’éloquent bilan du parti
alors que le chef s’est adressé à ses troupes réunies en
caucus élargi, dimanche à Shawinigan. Ils ont souligné les
nombreux gains inscrits par le Bloc et son efficacité à
forcer le Parlement à considérer des enjeux cruciaux pour le
Québec, notamment sur la protection de la langue française
et la reconnaissance du statut de nation du Québec. Ils ont
par ailleurs mis en garde Justin Trudeau quant à son désir
persistant d’une élection qu’il est le seul à vouloir. S’ils
s’entêtent à tenir une élection en pleine résurgence de la
pandémie, les libéraux auront affaire au Bloc Québécois et
devront se justifier leur choix devant les électeurs.
Yves-François Blanchet insiste : le moment est mal choisi
pour tenir une élection alors que la situation sanitaire est
encore fragile, voire incertaine, en raison du variant
Delta. Selon lui, il serait beaucoup plus avisé que la
Chambre des communes puisse reprendre ses travaux à
l’automne et aller de l’avant pour adopter et bonifier des
projets de loi importants pour le Québec, notamment sur la
gestion de l’offre, le rehaussement des semaines de
prestations d’assurance-emploi pour les gens atteints de
maladie grave et le projet de loi C-10 sur la
radiodiffusion, « que les sénateurs ont empêché ».
« Personne ne veut d’une élection en ce moment : le
Québec n’en veut pas; le Canada n’en veut pas; le Bloc n’en
veut pas; les autres partis n’en veulent pas et même,
certains libéraux n’en veulent pas. Nous suggérons plutôt à
Justin Trudeau d’opter pour une prudente sagesse et faire
comme il l’a très souvent fait après avoir tergiversé:
écouter le Bloc Québécois et ne pas tenir d’élection! », a
avisé Yves-François Blanchet.
Un bilan éloquent pour le Québec
Le Québec, depuis l’élection de 2019, a bénéficié d’une
forte présence bloquiste à Ottawa. Le travail du Bloc a
notamment permis d’améliorer les mesures de gestion de la
pandémie, ainsi qu’assurer un meilleur soutien aux
producteurs sous gestion de l’offre et à l’économie des
régions du Québec. Dans un vote historique, le Bloc a forcé
le Parlement à prendre acte du fait que « les Québécois et
Québécoises forment une nation, dont la seule langue
officielle et commune est le français ». L’Assemblée
nationale aura ainsi les coudées franches pour adopter les
lois qui correspondent au statut de nation du Québec. Ce
constat des élus fédéraux devra désormais dicter les
décisions du gouvernement canadien, qui devra respecter le
droit légitime du Québec d’être maître d’oeuvre de ses
politiques nationales, entre autres en matière linguistique
et dans ses choix de société. Le Bloc a également obtenu
l’appui du Parlement pour l’application de la Charte de la
langue française aux entreprises sous juridiction fédérale.
« Nous avons de plus rallié la Chambre des communes en
faveur d’une hausse de la pension de vieillesse de 110$ pour
tous les 65 ans et plus, contre la volonté du gouvernement
de créer deux classes d’aînés. Nous avons également obtenu
l’appui des parlementaires à notre projet de loi Émilie
Sansfaçon à la nécessité de faire passer les prestations
d’assurance-emploi en cas de maladie grave à 50 semaines. Ce
sont-là deux combats que nous n’abandonnerons jamais », a
déclaré M. Plamondon.
Emploi et pénurie de main-d’oeuvre
Le Bloc Québécois a dénoncé l’incompétence fédérale dans
la gestion des ports et des installations de pêche en plus
de proposer des solutions pour résoudre la pénurie de
main-d’oeuvre qui affecte l’ensemble des régions : « Il faut
investir dans la productivité pour créer autant de richesse,
de façon plus verte, mais avec moins de travailleurs
disponibles », a conclu le député de Bécancour – Nicolet –
Saurel.
Agriculture
Tout récemment, les libéraux ont été contraints de faire
marche arrière alors qu’ils refusaient de mettre en oeuvre
une loi favorisant la transmission familiale des entreprises
agricoles. Grâce aux pressions du Bloc, le gouvernement a
finalement cédé et mis en application cette loi attendue de
longue date par les propriétaires de fermes du Québec,
pénalisés en laissant leur entreprise à leurs enfants.
« Le Bloc Québécois a aussi contraint le gouvernement à
reculer dans le dossier du glyphosate. Incité par la
multinationale Monsanto, le gouvernement s’apprêtait à
tripler les seuils permis pour les légumineuses et les
petits fruits, et ce, alors que la planète s’efforce d’en
réduire l’utilisation. Nous avons haut et fort dénoncé cette
aberration. Suite aux pressions exercées, Ottawa a suspendu
le rehaussement des seuils jusqu’en 2022. Il faudra demeurer
vigilant », a précisé Louis Plamondon.