jeudi 15 avril 2021
Négociations avec les
enseignants
Première grève
pour les enseignants du Syndicat
de l’enseignement du
Bas-Richelieu
Dans le but de faire avancer
les discussions qui n’ont
toujours pas donné de résultats
satisfaisants aux tables de
négociation, les enseignantes et
enseignants du Syndicat de
l’enseignement du Bas-Richelieu
(SEBR-CSQ), de concert avec les
syndicats de la Fédération des
syndicats de l’enseignement (FSE-CSQ)
et de l’Association provinciale
des enseignantes et enseignants
du Québec (APEQ-QPAT), ont
exercé hier matin leur droit de
grève légale de courte durée,
une première en éducation.
Celle-ci se tenait jusqu’à 9
h 30, après quoi ils étaient au
travail pour faire ce qui était
convenu à leur horaire. Cette
grève visait tous les secteurs
d’enseignement : le préscolaire
et le primaire, le secondaire,
la formation professionnelle et
la formation générale des
adultes du Centre de services
scolaire de Sorel-Tracy.
« Les
enseignants, exaspérés, épuisés
et à bout de ressources, veulent
exprimer leur ras-le-bol, mais
ils ont voulu limiter les
conséquences sur les élèves,
tout en faisant pression sur les
administrations scolaires. Nous
voulons maintenant que le
gouvernement entende le cri du
coeur des enseignants. Ils ont
besoin d’une démonstration
claire qu’il les soutient et les
reconnaît dans leur tâche, parce
qu’ils n’en peuvent plus de
tenir l’école à bout de bras. Il
faut que le gouvernement passe
de la parole aux actes »,
a fait savoir Lisette Trépanier,
présidente du SEBR-CSQ.
Rappelons que les enseignantes
et enseignants du Québec sont
sans contrat de travail depuis
plus d’un an, et que c’est le
gouvernement qui a voulu
poursuivre les négociations
malgré le contexte de la
pandémie. Le personnel
enseignant réclame des
améliorations significatives
dans son quotidien, notamment
par une meilleure composition
des classes et des ajouts de
services, un allègement de la
tâche, de meilleurs salaires et
moins de précarité.
Source : Le
Syndicat de l’enseignement du
Bas-Richelieu |