jeudi 22 avril 2021
Tests de dépistage COVID-19 pour
les travailleurs étrangers :
La Fédération
de l’UPA de la Montérégie
réclame une réduction des délais
Montérégie, le 22 avril 2021
– « Ça
a assez duré ! L’attente des
résultats des tests de dépistage
de la COVID-19 pour nos
travailleurs étrangers faut que
ça cesse ! L’autonomie
alimentaire des Québécois en
dépend. », clame M.
Jérémie Letellier, président de
la Fédération de l’UPA de la
Montérégie.
Le climat est propice avec un
printemps hâtif, les
travailleurs étrangers
temporaires (TET) ont commencé à
arriver, mais les résultats des
tests de dépistage de la COVID-19
retardent indûment l’entrée des
travailleurs dans les champs.
Les sources de stress deviennent
de plus en plus nombreuses et
inhumaines pour les producteurs
agricoles et leurs travailleurs.
Les TET ont l’obligation de
passer un test au 10e jour de
leur quarantaine afin d’obtenir,
avant le 14e jour, un résultat
négatif leur permettant de
travailler.
« Le
fédéral a conclu une entente
avec une seule compagnie pour
faire les tests. Elle est située
en Ontario, la province la plus
touchée par le virus en ce
moment. Certains de mes
travailleurs déjà arrivés ont
attendu leurs résultats plus de
17 jours avant de pouvoir
travailler. Le temps d’attente
est beaucoup trop long ! Nous
sommes seulement au début de
l’arrivée de nos travailleurs,
qu’en sera-t-il lorsque
l’ensemble des travailleurs
arriveront au Québec ? Il faut
réduire les délais d’attente
afin qu'ils soient sortis de
leur quarantaine après 14 jours,
autant pour eux que pour tous
les travaux au champ qui ne
peuvent pas attendre. »,
mentionne M. Jean-Claude Guérin,
président du Syndicat de l’UPA
Jardins-de-Napierville.
Les producteurs de la Montérégie
sont prêts à collaborer et
comprennent la légitimité des
mesures de contrôle mises en
place par le gouvernement
canadien. Mais il faut que les
autorités livrent la marchandise
et rendent accessibles
rapidement les résultats des
tests de dépistage de la COVID-19
pour permettre au TET de
travailler immédiatement après
la fin de leur quarantaine
obligatoire. C’est notre
sécurité alimentaire qui est en
jeu !
Pourtant, des représentations
ont été effectuées il y a
plusieurs semaines par l’Union
des producteurs agricoles (UPA),
l’Association des producteurs
maraîchers du Québec (APMQ) et
la Fondation des entreprises en
recrutement de main-d’œuvre
agricole étrangère (FERME) pour
demander aux gouvernements du
Canada et du Québec de tout
mettre en œuvre pour permettre
aux TET d’être prêts à
travailler au lendemain de leur
quarantaine, c’est-à-dire au 15e
jour suivant leur arrivée. Le
gouvernement fédéral n’a
toujours pas résolu cette
problématique.
La Fédération de l’UPA de la
Montérégie demande aux deux
paliers de gouvernement de
travailler à trouver une
solution immédiate pour corriger
la situation. Au Québec, il y a
urgence d’agir ! Les producteurs
agricoles qui rencontrent des
problématiques sont invités à
faire des pressions auprès de
leur député fédéral.
La Fédération de l’UPA de la
Montérégie compte plus de 6 880
entreprises agricoles sur son
territoire qui recrute environ 7
000 TET annuellement. |